Moustapha Guirassy, nouvelle boussole de l’éducation au Sénégal
Le flambeau de l’Education nationale au Sénégal a été transmis à Moustapha Guirassy, qui a succédé à Moussa Baldé le 11 avril dernier. Avec une feuille de route qui prend racine dans l’héritage culturel et spirituel du pays, Guirassy envisage de forger une jeunesse ancrée dans les valeurs sénégalaises. Moustapha Guirassy souligne l’importance de cette démarche : « Il était important d’adosser la formation du jeune Sénégalais à ce socle culturel et social, africain et sénégalais », a-t-il déclaré.
Le ministre ne s’arrête pas là, il ambitionne d’intégrer l’intelligence artificielle dans le système éducatif, soulignant sa révolution inévitable dans le monde du travail et la gestion des relations avec l’environnement. « Si nous ne voulons pas être encore vassalisés et toujours être derrière, il faut préparer comme d’autres pays l’ont fait le jeune à cela », a affirmé Guirassy, témoignant de sa vision prospective pour le Sénégal.
Excellent Mr le Ministre de l’Education,
Que le Tout Puissant vous assiste dans toutes vos entreprises.
Je voudrais vraiment vous rencontrer.
Ki mom il se croit où
Hein
Il ose parler d’intelligence artificiel dans un pays où la connexion internet est quasi un luxe
Peut être qu’il s’adresse à ses moutons
Une déclaration qui en dit long sur son ignorance de l’administration publique. On croit qu’il suffit d’évoquer l’intelligence artificielle pour qu’elle soit effective. Au lieu de nous faire comment résorber les abeus provisoires, moderniser les écoles, requalififier ces milliers d’enseignants qui sont le grand problème de l’école, arrêtér la corruption et les détournements d’objectifs, le népotisme au sein du ministère de l’éducation où on retrouve que des enseignants et des non professionnels, il parle d’ia ….
Le nouveau ministre de l’éducation a certainement de grandes ambitions pour le secteur. Mais, il gagnerait à s’inscrire dans une démarche sobre, réaliste et pragmatique. En effet, comme l’a souligné mon prédécesseur, c’est plutôt un état des lieux qui s’impose à l’entame d’une nouvelle gestion avec l’ensemble de la communauté éducative de manière à pouvoir appréhender objectivement les questions centrales qui méritent réflexion et engagement de tous les acteurs du système éducatif. Il faudra, certes, innover mais la prise en charge de l’intelligence artificielle devrait nécessairement s’adosser à une maîtrise minimale des éléments de base du numérique. Or, tel n’est pas le cas même dans beaucoup d’établissements bien équipés.
Toutefois, dans sa quête de l’excellence, nous souhaitons pleins succès à M. Le Ministre !