Motion de censure, Dissolution Assemblée: « Si jamais il y a blocage, le président prendra ses responsabilités »

Motion de censure, Dissolution Assemblée: « Si jamais il y a blocage, le président prendra ses responsabilités »

Le ministre porte-parole du Gouvernement était l’invité, ce dimanche 20 avril, de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm. Interpellé sur la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, Moustapha Sarré a tenu à rassurer les Sénégalais. Non sans mettre en garde l’opposition sur une éventuelle motion de censure. Il a, aussi été interpellé sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale.

D’après Moustapha Sarré, le Premier ministre est tenu de faire cette déclaration de politique générale. « Et il est en train de bien la préparer. Depuis le début, depuis sa nomination, il a commencé à préparer ses dossiers. Et sans tarder, il le fera devant l’Assemblée nationale… Il s’agit d’un acte constitutionnel prévu trois mois au plus tard après la nomination du chef du gouvernement. Plus qu’une tradition républicaine, il s’agit d’un acte constitutionnel« , a-t-il rassuré.

Risques d’une motion de censure…

« Une telle motion de censure serait ramer à contre-courant de la vision de la majorité du peuple sénégalais. Si jamais il arrivait que des personnes chercheraient à faire tomber le gouvernement, mais ils auront en face d’eux certainement toute l’opinion publique du Sénégal, en tout cas la plus grande partie de l’opinion publique… Parce que jamais dans l’histoire de notre continent, un projet n’a été aussi plébiscité dès le premier tour… Je crois que nos amis de l’opposition actuelle, qui sont majoritaires à l’Assemblée nationale, ne commettraient pas l’erreur de déposer une motion de censure« , a-t-il soutenu.

Dissolution de l’Assemblée nationale…

Il rappelle, par ailleurs, que la dissolution de l’Assemblée nationale « relève des prérogatives du président de la République. L’Assemblée est une institution qui fonctionne jusque-là normalement… S’il n’y a pas de blocage, fondamentalement de la République, je ne sais pas s’il le fera ou non, mais je pense que s’il n’y a pas de blocage, certainement il ne le ferait pas… Si jamais il y a blocage du fonctionnement de nos institutions, le président de la République prendra ses responsabilités, parce que son rôle premier c’est de faire en sorte que nos institutions fonctionnent normalement« .

6 COMMENTAIRES
  • Kathiorbi

    Il faut dégager ces députés de bby ils ne font que souiller l’institution. Il n’y a même pas 10 bons députés de bby à l’assemblée .il faut les remercier et élire de vrais députés, des députés du peuple.

  • B.lee

    Les menaces ne passeront pas
    Gros coq mouillé
    Vous aviez diabiliser toutes les institutions du pays

  • B.lee

    Il faut faire tomber le gouvernement pour qu ‘en fin le Sénégal puisse entrer dans le concert des grandes nations.
    Le ministre porte parole du gouvernement menace
    Les arrossseurs arrosés

  • laurent

    Si Diom ‚s boy ou sweety boy son mentor se permettrait de dissoudre l assemblée et d aller aux législatives, il y verrait que du feu! La mayonnaise n a pas encore pris deh. Les gens ont compris leur erreur de vous avoir fait confiance. Wait and see.

  • Haj

    boy Sarre on en a cure de vos soit disant menaces et si vous éssayez d’emprunter cette voie guissoumaléne mbao ndakh nous sommes en démocratie et vous êtes minoritaires à l’assemblée nationale et vous êtes mal barrés Sarré tarré

  • Jean

    Vivement les menaces..ça commence bien.
    Mr le porte parole, au Sénégal il existe ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs.
    Bous vous êtes appuyés sur un système démocratique pour accéder au pouvoir mais vous n’êtes pas démocrates…..On va s’en rendre bientôt
    Vois allez tiré le Sénégal vers le bas

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