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Mor Ndiaye de l’Onrac : « Mettre l’accent sur le nouveau dispositif de saisie et de confiscation des avoirs »

L’Office national pour le recouvrement des avoirs criminels (Onrac) a ouvert, ce lundi 8 décembre 2025 à Saly-Portudal, la 11e édition de ses ateliers de formation. Destinée aux acteurs de la chaîne pénale, cette session de quatre jours est organisée avec l’appui de la GIZ pour consolider la lutte contre la criminalité économique et financière.

L’initiative, rapportée par Sud Quotidien, a pour objectif de renforcer l’efficacité du combat contre le blanchiment de capitaux, la corruption et le crime organisé. Lors de son allocution d’ouverture, le magistrat Mor Ndiaye, directeur général de l’Onrac, a déclaré : « Cette action de renforcement de capacité vise à assurer l’efficacité de cette lutte ». Il a également mentionné l’accompagnement de la GIZ dans ce projet.

L’appropriation des réformes législatives introduites en 202 est au cœur des travaux. Les participants, qui incluent des magistrats, des officiers de police judiciaire, des greffiers et des représentants de hautes juridictions, examineront les nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale. Celles-ci portent notamment sur les saisies spéciales et la confiscation généralisée des biens issus d’infractions. « Le Sénégal a procédé à un certain nombre de réformes de son arsenal juridique et institutionnel », a rappelé M. Mor Ndiaye, soulignant que « ce qui est attendu, c’est une appropriation de ces dispositifs par tous les acteurs ».

L’Onrac ambitionne, à travers ces ateliers, de consolider les pratiques existantes et de formuler de nouvelles recommandations. « Nous allons identifier les voies et moyens pour mettre l’accent sur le nouveau dispositif de saisie, de confiscation et de gestion des avoirs », a précisé le directeur général. Les organisateurs attendent des avancées concrètes pour protéger l’économie nationale des différentes formes de criminalité qui la « sapent ». M. Mor Ndiaye a affirmé que les échanges aborderont « toutes les formes de criminalité qui nuisent à nos économies », en référence aux nombreuses poursuites en cours pour des faits de blanchiment, de corruption et de trafic international.

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