La France affronte ce vendredi 7 octobre la Bulgarie au Stade de France, un match comptant pour le groupe A des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, rapporte Rfi.
La sélection française, commandée par Didier Deschamps, rencontre ce vendredi 7 octobre la Bulgarie au Stade de France pour la première confrontation entre les deux pays sur le sol français depuis le « fameux » match du 17 novembre 1993 au Parc des Princes, où les Bulgares l’ont emporté 2-1.
Une revanche française ?
Les joueurs qui seront sur le terrain face aux Bulgares n’étaient évidemment pas présents lors du match de 1993, où la France perd 2-1 face à la Bulgarie à Paris et ne se qualifie pas pour le Mondial de 1994 aux États-Unis.
Une rencontre qui aura marqué la mémoire des supporters français, car un simple match nul aurait suffi pour envoyer la France à la Coupe du monde. En effet, au classement, après la défaite 2-1, les Bleus finissent à la troisième place avec 14 points, à une longueur de la Bulgarie et à deux de la Suède.
Les Français n’oublieront surtout pas les dix dernières secondes du match où, après un centre de David Ginola récupéré par les Bulgares et une remontée du ballon à cent à l’heure sans qu’aucun joueur de l’équipe de France ne stoppe la contre-attaque, Emil Kostadinov marque le deuxième but de la Bulgarie et qualifie son pays au détriment des Bleus.
Hugo Lloris: « Il faut prendre les trois points »
Aucun des joueurs actuels ne prend ce match comme une revanche même si on notera que le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a joué cette fameuse rencontre de 1993, tout comme l’entraîneur de la Bulgarie, Petar Houbtchev.
Hugo Lloris, le capitaine des Bleus, a tenu à mettre les points sur les « i » en conférence de presse : « Je n’ai pas vécu le match en direct, je me souviens d’avoir découvert les images quand j’avais 6-7 ans. Ça a fait beaucoup de bruit et ça fait partie d’un des échecs de l’équipe de France, mais ça appartient au passé. Les équipes sont différentes, la plupart de mes coéquipiers n’étaient pas nés. »
Quant au match, le capitaine de l’équipe de France se méfie de cette équipe bulgare : « La Bulgarie a peut-être un passé un peu plus glorieux que l’équipe actuelle, mais affronter l’équipe de France à Paris, je pense que c’est une motivation très grande pour eux, donc il faut en tenir compte. Mais on est jugé uniquement sur nos résultats et nos performances. Il faut à tout prix prendre ces trois points. »
Egalement en conférence de presse, Didier Deschamps a préféré éviter le sujet jugeant que le contexte actuel n’est pas le même : « Novembre 1993, ça a existé, il paraît. Je ne m’en rappelle pas. Le temps passe, c’est bien. Je connais bien les joueurs actuels, en revanche. La plupart de mes joueurs n’étaient pas nés à l’époque, et ceux qui l’étaient n’avaient pas l’âge de comprendre le football. Ça fait partie de l’histoire, on ne peut pas l’effacer, mais ça n’a rien à voir avec le contexte du match qui nous attend vendredi. Je n’ai vraiment pas envie de parler de ça. Il faut vivre avec son temps. »
La France devra gagner ce vendredi 7 octobre face à la Bulgarie si elle ne veut pas être déjà à la rue lors de ces éliminatoires, car on le rappelle, les Français ont fait match nul 0-0 en Biélorussie, tandis que les Bulgares ont gagné 4-3 face au Luxembourg, dans un groupe où on retrouve également la Suède et les Pays-Bas, qui lors de la première journée s’étaient quittés sur un match nul 1-1.
La qualification ne sera pas aisée pour la France, surtout qu’il n’y a que les premiers des neuf groupes qui se qualifieront pour le Mondial en Russie. Les huit meilleurs deuxièmes devront passer par un barrage aller-retour pour espérer garantir une place pour la Coupe du monde 2018.
cette défaite fut amère certes mais je crois que la france est partie delà pour batir une équipe compétitive qui fait maintenant réver