Le Haut-Commandement de la Gendarmerie nationale a entrepris un programme de modernisation des infrastructures. L’objectif visé est de faire de la Gendarmerie une institution moderne et efficiente pour répondre aux attentes des populations, mais également assurer la protection de la société face aux menaces émergentes, informe un communiqué qui nous est parvenu.
Ces nouvelles brigades, poursuit le document, répondent aux normes de sécurité, d’accessibilité et de condition de travail, conformément à l’ambition du chef de l’Etat pour les services de sécurité.
C’est ainsi que les premières brigades de Saly, de Mbour, de la compagnie de Kaffrine, du poste Tivaouane Peulh et de Dagana seront inaugurées par le ministre des Forces Armée Augustin Tine, en compagnie du général de corps d’armée Mamadou Guèye Faye, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire, les 4, 6 et 14 octobre prochains.
Pour mieux accompagner cette modernisation, la gendarmerie va recruter 2.000 gendarmes cette année et mettra l’accent sur la densification du maillage territorial, l’acquisition d’équipements adaptés et l’amélioration de la mobilité. Il permettra de consolider la crédibilité de son instrument de sécurité dont la capacité d’action, la performance et la vitalité correspondent parfaitement aux attentes des populations. La modernisation de ses infrastructures permettra à la gendarmerie de relever les nouveaux défis qui l’interpellent, à savoir les menaces transnationales qui ont particulièrement pris de l’ampleur avec l’instabilité au Sahel. Le spectre de ces menaces diffuses s’étend du terrorisme au trafic de stupéfiants, en passant par les vols à main armée, le trafic illicite d’armes, la traite humaine, le vol de bétail, la délinquance financière et, plus récemment, la cybercriminalité, indique le communiqué.
Avec le Soleil