Mgr Benjamin Ndiaye, assassinats d’enfants, criminalité et Violences…

Mgr Benjamin Ndiaye, dans son homélie, à l’occasion de la 30e édition du Pèlerinage Marial de Poponguine, a dénoncé les tares et autres iniquités de notre société.

Les élèves et étudiants victimes de grèves cycliques et de lenteurs administratives préoccupe le chef de l’Eglise catholique. Et ces violences  verbales sur la scène politique?  « Un champ de bataille, terrain de lutte effréné pour des intérêts partisans ».

L’Archevêque de Dakar  a invité les fidèles voire les Sénégalais à affirmer leur « oui, mais un oui sincère ». Ce Oui, soutient-il, est une « responsabilité sociale » dans la mesure où le politicien, entre autres, a dit oui à la Législation. Et ce oui citoyen doit respecter ses engagements vis-à-vis de sa propre personne, de la société.

Une analyse qui renvoie sans doute à ces différents gouvernements qui se sont succédé  et qui ont essuyé de vives critiques pour n’avoir pas respecté leurs promesses ou le respect de la parole donnée. «La parole signifiait fidélité, honneur, valeur», confirme l’enseignant chercheur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), professeur Lamane Mbaye.

Et le respect de la dignité humaine n’a pas été en reste dans son homélie. Sinon comment comprendre ces avortements odieux devenus une banalité au Sénégal, un fait traumatisant… Combien de bébés tue-t-on voire étouffe-t-on, chaque année, dans les fosses septiques, dans les ordures, dans la brousse ? « Le oui de Marie est un Oui à la maternité, c’est un oui à la vie », tranche nrt Mgr Benjamin Ndiaye.

Mais aussi  cette recrudescence de la criminalité et de la violence qui souille la terre sénégalaise. Ces assassinats d’enfants, ces meurtres rituels qui continuent de défrayer la chronique au Sénégal.

En dernière analyse et en dernière instance, un changement de mentalité et de comportement, un sursaut collectif s’imposent à nous tous…

 

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