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Mbaye Niang accusé par une société suisse de ne pas avoir payé 166.606.518 Fcfa de bijoux de luxe

Le footballeur international sénégalais Mbaye Niang est au cœur d’un litige judiciaire avec une conciergerie de luxe suisse, VMV, qui lui réclame 253 990 euros (Soit 166606518 Fcfa) pour des montres et bijoux livrés mais, selon elle, jamais réglés. Si la justice civile française a donné raison au joueur, l’affaire pourrait désormais basculer sur le terrain pénal.

À l’origine du contentieux : la livraison, en 2021, de pièces de joaillerie de luxe à Mbaye Niang, alors joueur des Girondins de Bordeaux. La société VMV affirme avoir fourni deux montres Patek Philippe, une Rolex, plusieurs bracelets en or blanc, et deux plaques personnalisées gravées aux initiales des enfants du joueur, ornées de diamants noirs. Montant total de la facture : 253 990 euros, rapporte L’Equipe visité par Senego.

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VMV assure que la livraison a bien été honorée, et cite comme preuve une photo du joueur portant les bijoux, ainsi que des échanges WhatsApp dans lesquels Niang aurait promis un paiement imminent, évoquant des retards bancaires ou des reconnaissances de dette à signer. Le joueur y répondrait notamment : « J’avais match sorry », ou encore « Tu l’auras début de semaine ».

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Malgré ces éléments, la justice civile a tranché en faveur de l’ancien attaquant des Lions du Sénégal, en première instance, puis en appel, estimant que le formalisme juridique faisait défaut. La Cour d’appel de Bordeaux a ainsi souligné que la signature sur le bon de livraison n’était pas clairement attribuée au joueur, que les factures ne prouvaient pas un accord commercial clair, et que les messages échangés ne pouvaient suffire à établir un contrat ou un engagement de paiement.

La juridiction n’a pas non plus retenu l’argument de « l’usage » dans le milieu du luxe sportif, selon lequel ces livraisons de bijoux se feraient sur la base de relations de confiance, sans paiement d’avance ni contrat écrit.

Face à ces décisions, VMV ne compte pas en rester là. L’entreprise, qui se présente comme un prestataire reconnu auprès de nombreuses personnalités du monde sportif, envisage désormais une action au pénal pour escroquerie, selon Me Olivier Nicolas, nouvel avocat de la société.

Dans le camp de M’Baye Niang, la position est claire. L’avocat du joueur, Me Romain Vanni, souligne que les juridictions civiles ont déjà tranché, et que les demandes de VMV sont juridiquement infondées.

L’entourage du joueur conteste formellement la dette, et remet en question à la fois la réalité de la transaction, le montant avancé, et l’existence d’un accord formel. Il évoque au contraire une collaboration commerciale floue, qui n’aurait jamais été contractualisée.

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