Maroc résilient malgré des défis économiques persistants selon Coface… Découvrez les chiffres clés !

Maroc résilient malgré des défis économiques persistants selon Coface… Découvrez les chiffres clés !

En dépit d’un environnement caractérisé par des risques élevés, le Maroc présente une certaine résilience économique, illustrée par ses notations stables dans le baromètre de Coface pour le second trimestre 2024.

Le Maroc conserve ses évaluations actuelles avec une note « B » pour le risque pays et « A4 » pour le climat des affaires. Cela reflète une stabilité remarquable dans un contexte globalement instable marqué par des risques économiques prononcés en Afrique.

Selon le dernier rapport de Coface, le continent africain est largement confronté à des risques jugés « élevés », « très élevés » ou « extrêmes », avec des notations principalement situées dans les catégories C, D, et E. Dans ce contexte, le Maroc et quelques autres nations comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Namibie, la Tanzanie, et le Rwanda se distinguent par des notations relativement meilleures.

Le Botswana se démarque également en étant le seul pays africain à atteindre la classification « A4 », indiquant un risque modéré. La rareté des meilleures notations témoigne des défis économiques persistants sur le continent.

Coface affiche néanmoins un certain optimisme concernant les perspectives de croissance en Afrique, avec une prévision de taux de croissance de 4 % pour l’année 2025, attendue principalement dans les grandes économies telles que le Nigéria, l’Égypte, l’Algérie, l’Éthiopie et bien sûr, le Maroc.

Malgré cette perspective positive, plusieurs obstacles significatifs pour le Maroc sont soulignés. Les inégalités socio-économiques, incluant la pauvreté rurale, un taux de chômage élevé des jeunes, des carences en logements et une corruption persistante restent des défis majeurs. De plus, le Maroc est encore affecté par des tensions structurelles telles que les disparités régionales et une forte dépendance au secteur agricole.

Le rapport souligne également la vulnérabilité du pays aux chocs climatiques, principalement à cause de la variabilité des précipitations et des sécheresses affectant les récoltes. La dépendance commerciale envers l’Union européenne expose également le Maroc aux fluctuations des prix des matières premières sur le marché européen.

D’autres défis comprennent une productivité et une compétitivité relativement faibles par rapport à des pays concurrents dans le bassin méditerranéen comme la Turquie et l’Égypte. Ces facteurs créent une pression accrue pour adapter et moderniser les infrastructures et capacités de production.

En réponse à ces défis, le gouvernement marocain a initié plusieurs réformes structurelles ambitieuses pour diversifier l’économie et améliorer l’environnement des affaires. Ces initiatives incluent le renforcement des infrastructures, la promotion de l’investissement étranger ainsi que des politiques favorisant l’innovation et l’entrepreneuriat.

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