Dans un paysage marqué par des défis naturels et économiques, le Maroc s’engage sur une voie de résilience et de réforme. De l’impact tragique du séisme d’Al Haouz à l’introduction d’un plan gouvernemental audacieux pour 2024, le pays démontre sa capacité à faire face aux crises tout en poursuivant des objectifs de développement ambitieux.
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a livré une analyse détaillée du profil socio-démographique des victimes du séisme qui a secoué la région d’Al Haouz le 22 juillet dernier. Selon cette analyse, les victimes sont majoritairement des femmes (53,9%) et des personnes âgées de 65 ans et plus (32,7%). Les victimes qui vivent en milieu rural représentent également une majorité (65,5%). Dans 75,2% des cas, les victimes ont perdu leur domicile, ainsi que des biens personnels et des animaux domestiques. Le HCP estime que le séisme a causé des dommages matériels s’élevant à 10 milliards de dirhams.
Parallèlement à la gestion des conséquences immédiates de cette catastrophe naturelle, le gouvernement se concentre également sur des stratégies à long terme pour renforcer l’économie nationale et les infrastructures sociales. La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a présenté devant les députés le plan d’action gouvernemental pour l’année 2024. Ce plan d’action met l’accent sur la mise en œuvre des grands chantiers de réforme, notamment la réforme du système éducatif, la réforme de la santé et la réforme de l’administration publique. La ministre a également annoncé une série de mesures visant à stimuler l’économie, notamment la baisse des taxes et des impôts.
