Dans un communiqué incisif, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) s’insurge contre ce qu’il qualifie de contradiction flagrante entre les engagements politiques du gouvernement et les actes de l’administration locale.
Alors que le Premier ministre a affirmé avoir instruit l’administration d’autoriser et d’encadrer les manifestations pour prévenir les affrontements, le préfet de Dakar, lui, « persiste dans la logique de l’interdiction systématique ».
Le FRAPP révèle que « 26 demandes de manifestation ont été refusées en seulement un mois », pointant du doigt un préfet qu’il accuse de « faire obstacle à une gouvernance démocratique, populaire et souveraine ».
Selon le mouvement, ce comportement incarne une « administration autoritaire, résidu d’un ancien ordre » qui peine à s’adapter aux nouvelles dynamiques du pouvoir.
« Nous n’avons pas mené la lutte pour que tout change afin que rien ne change », rappelle le FRAPP, qui réaffirme son attachement au droit constitutionnel de manifester.
Le mouvement promet de continuer à exercer, revendiquer et défendre ce droit fondamental, en dépit des entraves administratives.