Moustapha Niasse a pété les plombs hier. Le leader historique de l’AFP était vraiment hors de lui. Il a été utilisé de gros mots, de très gros mots en direction de ceux qui l’ont hué hier à Terrou-Bi. Même s’il n’a pas cité de nom tout le monde a pensé qu’il s’adressait à Malick Gakou qu’il pense être derrière ces jeunes.
Malick Gakou reste, cependant, convaincu que Niasse ne voulait pas parler de lui.
«Le président Niasse est un homme pour qui j’ai beaucoup de considération. Comme je le connais, c’est un homme d’expérience. S’il pensait à moi, il allait le dire. Maintenant, si c’est moi qui mobilise l’énergie du parti, si c’est moi qui mobilise la flamme qui brille dans le cœur de chaque militant, alors c’est moi parce que j’ai le devoir en tant que numéro 2 du Parti, de poursuivre l’œuvre de l’espoir, l’œuvre du progrès et de l’action», affirme-t-il.
Comme pour rendre la monnaie de sa pièce à Niasse, il ajoute : «ceux-là, qui ont décidé d’utiliser les gros mots, vont aller dans l’escalade, mais nous les attendons. Le moment venu, nous donnerons nos réponses par rapport aux perspectives que nous voulons donner au Parti et au pays”.
