Près de 1 500 écoles au Mali sont actuellement fermées ou non fonctionnelles en raison de l’insécurité persistante, révèle l’UNICEF. Les établissements scolaires du pays sont fortement touchés par les violences armées, ce qui nuit considérablement à l’éducation des enfants.
Pierre Ngom, représentant de l’UNICEF au Mali, a alerté sur la gravité de la situation lors d’un point de presse à Genève. Il a souligné que l’insécurité croissante et les violences affectent gravement les enfants. À l’approche de la rentrée scolaire, l’UNICEF estime qu’un demi-million d’enfants malien ne pourront pas fréquenter l’école en raison de la fermeture ou du non fonctionnement de plus de 1 500 établissements sur 9 000.
Outre la fermeture des écoles, ces conflits armés ont également provoqué le déplacement de populations, y compris des enseignants qui ont déserté les écoles. Face à cette crise sécuritaire, l’UNICEF et ses partenaires ne restent pas inactifs. Ils collaborent avec les autorités maliennes pour diffuser des cours via la radio dans les régions affectées et recrutent des enseignants volontaires pour dispenser ces cours.
Depuis 2012, le Mali est en proie à une crise sécuritaire due à des conflits armés. Les enfants sont les plus touchés par cette situation. Non seulement ils sont privés d’éducation et de soins de santé, mais ils sont également exposés à un risque de famine. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti qu’au moins 200 000 enfants pourraient mourir de faim si une aide d’urgence n’arrive pas rapidement.