Trois soldats français ont été tués en opération au Mali, lundi 28 décembre, après que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l’Élysée.
« Le président de la République a appris avec une très grande émotion la mort au Mali ce matin de trois soldats français du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse », peut-on lire dans un communiqué.
Il s’agit du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1re classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1re classe Dorian Issakhanian.
« Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé, alors qu’ils participaient à une opération dans la région de Hombori », ajoute l’Élysée. Selon le ministère des Armées, ils ont trouvé la mort « alors qu’ils étaient engagés dans une zone où des groupes terroristes attaquent les populations civiles et menacent la stabilité régionale, tout comme notre propre sécurité ».
Profonde tristesse à l'annonce des décès du BCH Tanerii MAURI, du 1CL Dorian ISSAKHANIAN et du 1CL Quentin PAUCHET, engagés dans l’opération #Barkhane et morts au combat. Pensées émues de toute l’@armeedeterre pour leur famille, leurs proches et leurs camarades du #1RCH. pic.twitter.com/nA7kxCoOZq
— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) December 28, 2020
Le président de la République a également salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission. Il s’associe à la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation. »
Les décès de ces trois soldats portent à 47 le nombre de soldats français tués dans l’opération Serval, puis Barkhane.
Avec AFP