Le ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire, représenté par son secrétaire général Ndeye Deguene Sow, accompagné de Ndella Diouf, directrice du Fonds d’Impulsion de la Microfinance (FIMF), a lancé ce lundi l’Atelier de formation des Institutions de Microfinance (IMF) sur la Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT).
Organisé par le FIMF avec la collaboration de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) et de la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes Financiers Décentralisés (DRS-SFD), cet atelier vise à renforcer les capacités des IMF pour sécuriser leurs transactions et consolider leur rôle moteur dans l’économie sociale et solidaire.
Lors de son discours, Ndeye Deguene Sow a souligné que la crédibilité et la sécurité des IMF sont essentielles pour atteindre l’objectif 3.6 de la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2025-2029, inscrite dans l’Agenda national de Transformation Sénégal 2050.
L’atelier s’inscrit dans le cadre de la loi n°2025-04 du 19 février 2025, qui encadre la microfinance et définit les obligations des IMF en matière de LBC/FT, en mettant l’accent sur :
La formalisation de stratégies et de politiques de gouvernance saine ;
La promotion d’une culture éthique et compétente parmi le personnel et les organes de gouvernance ;
L’instauration de programmes de formation continue ;
La mise en place d’un système d’information sécurisé garantissant la qualité et l’intégrité des données.
À l’issue de cet atelier, les participants auront acquis une meilleure compréhension des enjeux et risques liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, du cadre juridique applicable, ainsi que des bonnes pratiques en matière de gouvernance, de contrôle interne et de gestion des risques, a -t-elle laissé entendre .