L’Union nationale des patrons d’entreprises du Sénégal dévoile son plan audacieux pour dynamiser l’économie

L’Union nationale des patrons d’entreprises du Sénégal dévoile son plan audacieux pour dynamiser l’économie

L’Union nationale des patrons d’entreprises du Sénégal (UNPES) a dévoilé mercredi une approche qu’elle considère cruciale pour stimuler l’économie du pays. Lors du lancement officiel de ses activités à Dakar, l’UNPES a résumé sa stratégie en trois chiffres : 10/10/10.

Le président de l’UNPES, Magueye Badiane, propose une formalisation annuelle de 10 % du secteur informel sur une période de cinq ans. Cette initiative, selon lui, apporterait une contribution significative à l’augmentation des ressources fiscales et à la création massive d’emplois, en facilitant l’accès au crédit bancaire pour les start-up.

En outre, une augmentation de 10 % des brevets d’innovations techniques chaque année est suggérée. Cela, d’après Badiane, résulterait d’une adéquation formation-emploi et dynamiserait le marché du travail. Enfin, l’UNPES demande un soutien boursier annuel de 10 %, également sur cinq ans. Cette approche, pense-t-il, aiderait à formaliser divers métiers tels que les mécaniciens, cordonniers, agriculteurs, pêcheurs et femmes en transformation de produits locaux en véritables chefs d’entreprises.

Le président de l’UNPES souligne que la nouvelle génération d’entrepreneurs doit être plus citoyenne en contribuant massivement à la formation du budget de l’État. Magueye Badiane recommande un allègement fiscal avec une Contribution Générale Unifiée (CGU) de 5 à 10 % par an comme impôt sur ces nouvelles entreprises, et ce, pendant dix ans.

1 COMMENTAIRES
  • You

    Peut être que 40% de ces entreprises font de la communication, du marketing et/ou du conseil… tu penses qu’on ira loin avec ses conneries.

    On continue d’importer du riz, de farine de blé et du lait toute l’année, des moutons durant la tabaski, des dattes pendant le ramadan et de la frippe toute l’année. Tous ces éléments peuvent être produits sur le sol sénégalais. Un peu de protectionnisme en évoquant des raisons sanitaires (pesticides,…, etc) et on accorde un monopole, des subventions et un encadrements à des acteurs patriotes, engagés et visionnaires et le Sénégal commencera à se distinguer dans la région comme le Maroc si derrière on inveti massivement dans l’éducation (enseigner les maths, l’observation et la logique en wolof : tous les après midi de 15h à 18h avec des jours pour faire de la pratique : moulage, fonderie, maçonnerie, programmation …). Et un samedi matin sur deux retourner à l’école pour les maths (toujours en wolof) … En 10 ans on aura de très bonne têtes et un senegal meilleur

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