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L'Ujtl exige de Macky Sall la libértion de Karim Wade

« L’Union des jeunesses travaillistes libérales  (Ujtl) se réjouit de la nouvelle décision du groupe de travail des Nations Unies qui confirme que Karim Wade est en détention arbitraire. Cette décision confirme ce que la majorité des Sénégalais savent déjà. Ainsi le mal causé à Karim Wade est déjà trop profond. Il est plus que temps de mettre fin à cette cabale injuste et injustifiée. De bout en bout, tous ses droits ont été piétinés. Nous exigeons de Macky Sall non seulement sa libération immédiate mais la réparation intégrale du préjudice subi », peut-on lire dans le communiqué envoyé à Senego.

A les en croire, « le comportement de Macky Sall et de son Gouvernement dans cette affaire irrite et fait honte au peuple Sénégalais qui ne mérite pas un tel affront ».

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Toutes choses qui font dire à ces jeunes libéraux que « le Sénégal sous Macky est en réalité en passe de devenir un Etat de non droit. Sinon comment comprendre que les plus hautes autorités du Sénégal continuent de refuser systématiquement depuis 3 ans d’exécuter les décisions de justice internationale qui sont favorables à Karim Wade (avis du Groupe de travail de l’ONU, arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO…). Il n’est point besoin de rappeler combien cette situation scandaleuse abîme gravement l’image de notre pays et concoure méthodiquement à l’immolation du Sénégal éternel ».

En dernière instance, ajoute le communiqué, « l’Ujtl se battra pour redorer le blason du pays en obligeant Macky Sall à respecter les engagements internationaux du Sénégal. C’est l’unique porte de sortie honorable qui s’offre à lui. Il est contraint de s’exécuter et de respecter l’avis du Groupe Onusien en libérant immédiatement Karim Wade, sans condition et sans artifice ».

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4 commentaires

  1. goite

    la pression est très forte chez MACKY SALL

    Il est contraint de liberer sinon ce sont des nuits noires que le gouvernement va passer

    Wade famille a gagné la bataille


    • ALLAH WAHID

      Tu dis que karim est connu au lendemain de la victoire de son pére et toi tu es là depuis ta naissance et malgré cela tu n'es connu que tes colocataires.

      Il est connu et pourquoi pas toi aussi?

      Parle d'autres arguments et les défend avec des mots limpides et cohérents.Qu'il soit polonais,français,malien.Cela ne doit pas lui empêcher un traitement équitable de la justice.

      Peu importe sa nationalité mais on ne doit pas lui priver sa liberté parce qu'il est venu au sénégal àprés l'election de son pére à la téte du sénégal c'est trop limité comme argument.Avant tout il est un étre humain comme toi et moi,

      Mets toi à sa place dans la prison tu verras que ce n'est pas facile

      Moi,je n'aimais pas karim mais vu la procédure de son son emprisonnement je ne suis pas d'accord.

      On nous a cité combien de personnes au début de cette traque et aujourd’hui où en est-on?

      Le sénégal ne va jamais développer car la politique empéche les gens à dire la vérité.

      Je vomis la politique et banni les politiciens.

      Si karim a volé de l'argent,soyons honnête et pensons à l'au delà.Il est le seul voleur de l'argent au sénégal?


  2. keuf

    Les sénégalais l’ont connu au lendemain de la victoire de son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoirs.

    Durant les premiers mois de sa gouvernance, auguraient des lendemains meilleurs pour le Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui avaient combattus avec lui au deuxieme tour. Ainsi, ils sont tous chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront désormais gérer les affaires de la cité. Après quelques années, Karim WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères stratégiques que son père lui confia au moment, ou ,de valeureux fils du pays ,très compétents peinent à trouver leur premier emploi.

    C’est le début d’une bamboula inqualifiable. Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s’installer au Sénégal pour travailler dans l’administration de son père. Il est nommé conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre de grands projets, tels que le futur Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques du Sénégal (ICS) ou la mise en place d’une zone économique spéciale intégrée dans la capitale, devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d’Abdoulaye Wade lui-même. Pendant cette période, c’est-à-dire avant son entrée dans le gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer lui et sa famille à une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs années. En juin 2004, il est nommé président de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et d’organiser le onzième sommet de l’OCI devant réunir quatre ans plus tard à Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432 milliards.

    Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité. Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards en seulement 15 jours. Cette manne financière a été directement puisée dans les caisses du port autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration. En 2009, après qu’il fut nommé ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, il avait en charge le fameux PLAN TAKKAL ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa en combustible et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34 milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt, pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société International trading oil and commodities (Itoc). A cette occasion, des frais et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans l’opération. Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE, l’Etat du Sénégal signait un contrat à un prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230 milliards de FCfa) pour la construction de l’aéroport international Blaise Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500 milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants. Scandaleux ! C’est un gouffre à milliards. Un monstre financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund), risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils de Wade. Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition un jet privé pour assurer ses déplacements à l’étranger et le tout payé encore parle contribuable sénégalais. Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre las deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini de sortir les sénégalais de leur gonds d’où les émeutes de l’électricité, au moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Bien sur il a bien travaillé parce qu’il a réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil de pauvreté. Sénégalaises, sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence. Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on prend on compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a causé aux sénégalais. Sa place véritable, est en prison jusqu’à ce qu’il accepte de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.


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