Litige Foncier Dans la commune de Niaguis à Ziguinchor : 3 personnes en garde à vue…

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Trois membres du Comité de veille et d’alerte mis en place par les populations des villages impactés par le lotissement n°14746 du 18 août 2017, sont en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Boudody, centre-ville de Ziguinchor et devraient être présentés au procureur, ce jour.

Ces derniers sont accusés par la municipalité de Niaguis d’avoir détruit des bornes dudit lotissement. Sur les raisons de la brouille, les populations accusent la municipalité d’avoir modifié la clé de répartition des lots et gonflé les superficies dans le document présenté au gouverneur, dans le but de justifier les dépassements, alors que sur le plan réel, c’est tout autre. La mairie jointe au téléphone, rapporte SudQuotidien,a préféré ne pas entrer dans le fond du dossier car ce dernier est entre les mains de la justice.

Le feu couve dans la commune de Niaguis, plus précisément à Kantène, Mandina Mankagne, Boucotte Mankagne, Baraf et Djibauna, des villages frontaliers à la Guinée-Bissau. Pour cause, le litige foncier qui oppose les autochtones à la municipalité a pris une tournure inquiétante. Trois membres du Comité de veille et d’alerte mis en place par les populations des villages impactés par le lotissement n°14746 du 18 août 2017, sont ainsi en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Boudody, centre-ville de Ziguinchor, depuis vendredi dernier.

Il s’agit de Benoit Diatta, Idrissa Sané et Abdou Diémé, tous membres actifs dudit comité créé par les populations de ces villages cités ci-dessus pour défendre les intérêts des autochtones. Sur les raisons de leur arrestation, il nous revient que ces derniers sont accusés par la mairie de Niaguis d’avoir détruit les bornes érigées dans le cadre du lotissement des villages.

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