Les élèves du lycée Alboury Ndiaye de Linguère ont lancé depuis le 21 décembre, un mouvement de grève de 24 heures renouvelable pour réclamer des professeurs de français, d’histoire et géographie pour les classes de Première et Seconde.
Ces potaches fustigent l’attitude des autorités académiques qui, selon eux, n’ont rien fait pour décanter la situation alarmante depuis le début de l’année. Ils menacent de durcir le ton sous peu.
« Depuis le début de l’année, nous courons derrière des professeurs de français, d’histoire et géographie. Nous avons averti à temps les autorités qui ont fait la sourde oreille », dit Amadou Ba qui a porté leur parole et qui menace de passer à la vitesse supérieure.
Des élèves-professeurs en formation à la Fastef comme recours
De l’avis du principal, Ousmane Seck, « cette défiance fait perdre aux élèves des classes de Seconde et Première des heures de cours. Nous étions obligés de réduire les horaires et de nous rabattre sur les professeurs du second lycée, pour le déroulement normal de certaines disciplines telles que les mathématiques, l’arabe et l’Espagnol ».
Les autorités ont encore promis de nous affecter des professeurs, ajoute-t-il, avant fin janvier avec la sortie des élèves-professeurs en formation à la Fastef.
Lamentable, l’émergence n’est pas capable de former suffisamment de profs… voilà cette politique demographique incontrôlée soutenue par l’islam qui montre les dents… quand ils ne fuient pas le pays avec les pirogues de la mort, ils sont contraints de faire la grève. Mais ça ne sert à rien. L’état n’a pas de profs en reserve cachés quelque part. Ils sont partis ailleurs ou ils bossent dans le privé. Enfin les meilleurs… les autres sont dans le public.