L’impréparation des athlètes sénégalais aux JO de Paris 2024 : Un fiasco révélateur

L’impréparation des athlètes sénégalais aux JO de Paris 2024 : Un fiasco révélateur

Les performances des athlètes sénégalais aux JO de Paris 2024 témoignent des profondes lacunes dans la gestion du sport de haut niveau au Sénégal. Les exploits individuels de Louis François Mendy et de Cheikh Tidiane Diouf, bien que remarquables, mettent en lumière des années d’impréparation.

En dépit des espoirs placés dans les 11 athlètes sénégalais engagés, aucune médaille n’a été remportée. Louis François Mendy a terminé troisième en demi-finale du 110 m haies avec un temps de 13’’31, battant ainsi son record personnel. Cheikh Tidiane Diouf a réalisé un temps de 44’94 au 400 m, battant un record vieux de 56 ans. Ces performances, bien que louables, ne masquent pas le marasme général.

Depuis plusieurs olympiades, le nombre des athlètes sénégalais qualifiés a diminué, notamment à cause de l’incapacité à atteindre les minimas requis dans le classement mondial. Ces facteurs réduisent considérablement les chances des athlètes de progresser dans leurs carrières internationales.

L’impréparation et les nombreuses insuffisances dans le processus d’organisation des grandes compétitions sont identifiées comme les causes principales des contreperformances. Louis François Mendy a souligné qu’une médaille olympique exige beaucoup de moyens financiers et une préparation adéquate. Il a mentionné que sans les ressources nécessaires, il était difficile de viser la finale, ajoutant qu’une plus grande considération envers les athlètes est nécessaire pour obtenir de meilleurs résultats.

Ces défis ne sont pas propres à l’athlétisme; ils affectent également les athlètes de disciplines comme le judo, le canoë-kayak et le tennis de table. Dans ces conditions, il est compliqué pour eux de mettre en place un programme de participation cohérent pour les compétitions internationales.

La nécessité de préparer les athlètes aux compétitions sur une période d’au moins quatre ans est évidente. Cette préparation implique la mise à disposition de moyens et d’un accompagnement de qualité, soutenus par une politique sportive structurée.

Malgré tout, l’athlétisme sénégalais semble sur une bonne lancée en vue des prochains JO de 2028 à Los Angeles. Les résultats obtenus récemment doivent être optimisés pour assurer une meilleure performance lors des futures olympiades.

1 COMMENTAIRES
  • Alioune Toure

    L,IMPREPARATION DES AFRICAINS EN GENERAL. CEPENDANT IL EST IMPERATIF QUE NOS ETATS INVESTISSENT SUR LES INFRASTRUTTURE SPORTIVES DE HAUTE QUALITÈ MAIS EGALEMENT SUR LA FORMATION DE HAUT NIVEAU A NOS ATHELETES MAIS AUSSI SUR LES MOTIVATIONS FINANCIERES POUR NOS ATHELETES.

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