Après une période de plusieurs mois marquée par le silence et des tensions concernant l’avenir des nouveaux diplômés du Centre de Formation Judiciaire (CFJ), l’État a officialisé leur nomination. Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), réuni jeudi dernier sous la présidence du Chef de l’État, a validé la nomination de 35 nouveaux magistrats.
Seydina Mouhamadou Malal Diallo, Secrétaire général du Collectif Noo Lank, a exprimé sa satisfaction face à cette décision, la considérant comme un progrès significatif dans la prise en compte des revendications citoyennes. « Je me réjouis de cette décision, qui vient réparer une injustice silencieuse que le peuple subissait sur les lenteurs judiciaires », a-t-il déclaré, saluant « l’oreille attentive de nos gouvernants ».
M. Diallo a souligné l’efficacité du dialogue républicain « lorsqu’il est mené avec loyauté et bonne foi », et s’est félicité de la réactivité de l’État face à « l’intérêt général ». Il a également adressé ses félicitations aux 35 nouveaux magistrats pour « leur patience, leur résilience et leur mérite », leur souhaitant une « carrière exemplaire » guidée par « les principes de justice, d’équité et de loyauté envers le peuple ».
Sud Quotidien rapporte que cette nomination met fin à plusieurs mois d’incertitude pour les diplômés du CFJ.
Bien-sûr après avoir reçu leurs « mothiates », ils vont se ranger.
Plus personne ne parle d’avoir à la tête un politicien dans leur conglomérat de gangsters.