Les défis d’une souveraineté discutable au sein du « Projet »
La nomination de personnalités sans lien direct avec le Parti démocratique sénégalais (Pastef) à des postes clés du gouvernement a mis en lumière une certaine résistance face à la critique parmi les membres du parti au pouvoir. Ces nominations, parfois décriées, incluent des individus ayant antérieurement exprimé leurs réserves envers le « Projet », initiative phare du parti.
Le panafricanisme, terme souvent invoqué par les initiateurs du Projet, résonne comme un appel à une souveraineté flamboyante. Toutefois, derrière ces discours prometteurs se trouvent des dissonances notables. En effet, à l’extérieur, on clame la robustesse du Sénégal, tandis qu’à l’intérieur, les voix dissidentes sont souvent confinées au silence. Peu de place est laissée pour une critique constructive, alors que des décisions importantes touchant l’avenir du pays sont prises.
Cette situation est évoquée par les colonnes de Sud Quotidien, qui soulignent que le parti au pouvoir semble fonctionner comme un orchestre où le chef impose une harmonie forcée, exigeant des musiciens qu’ils jouent une symphonie panafricaine sans admettre de notes discordantes. Un consensus interne est ainsi instauré, souvent au détriment d’un débat sain et nécessaire.
En outre, les réseaux sociaux deviennent le théâtre d’une bataille acharnée où chaque opinion discordante est vigoureusement attaquée. Ceux qui osent remettre en question le « Projet » sont souvent victimes d’un ostracisme numérique, alors que des débats critiques percutants sont essentiels pour une société en évolution.
À l’approche des élections législatives anticipées, une dichotomie est établie entre les « adversaires » et les « ennemis » du Projet, décrite par Sud Quotidien. La rhétorique manichéenne entre le Bien et le Mal est utilisée pour justifier certaines transhumances politiques, certaines étant acceptées, d’autres rejetées par manque de bienveillance du leader du Projet.
Cependant, l’idée d’une Afrique véritablement souveraine — libérée des entraves postcoloniales — est noble et résonne profondément parmi les Sénégalais. Mais plutôt que de censurer la critique, il serait peut-être temps, comme le suggère Sud Quotidien, de cultiver cette souveraineté interne en favorisant le débat et en incluant les voix divergentes.
Votre comportement constitue une offense grave envers les Sénégalaises dignes qui ont sacrifié la vie de leurs enfants pour résister au régime oppressif de Macky Sall, défendre la dignité humaine et préserver les libertés fondamentales de notre nation. C’est grâce à leur courage et à leur dévouement que le PASTEF a hérité d’un pays libéré, permettant au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, M. Ousmane Sonko, de mettre en œuvre leur programme de gouvernance integre et “lii ñiepp books, ñiepp jotsi”.
Vos textes a foison, bruyantes ne produisent qu’un ensemble de dissonances et de banalités, une cacophonie intellectuelle.
Après avoir accusé les nouveaux dirigeants des pires maux, vous osez parler de critiques constructives, illustrant ainsi une incohérence flagrante.
Fatteh khadioufy!