La 15ème édition de la Biennale Dak’Art débutera le 7 novembre 2024, avec à sa tête le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, lors d’une cérémonie au Théâtre Sorano. Cette inauguration marquera sa première déclaration dans le secteur culturel. Il devrait y annoncer des développements significatifs tels que l’ouverture d’un Musée d’Art contemporain et la relance d’initiatives culturelles comme le «Grand Prix pour les lettres».
La Biennale, créée en 1990, continue d’être un pilier culturel du Sénégal, malgré des critiques concernant sa gestion. Elle suscite des suggestions pour une autonomie accrue sous forme d’une « Fondation d’utilité publique ». Les débats incluent des propositions pour revisiter son format, initialement intégrant arts et lettres, et améliorer sa gestion pour renforcer sa crédibilité.
Des critiques externes, comme celles de Jean Loup Pivin, soulignent des dysfonctionnements organisationnels, mais soulignent la nécessité pour le Sénégal de capitaliser sur cette initiative. La Biennale, vitrine de l’art contemporain africain, aspire à une gestion moins étatique et plus innovante, tout en restant sous l’égide protectrice de l’État.
Elle doit se réinventer en accueillant des directeurs artistiques internationaux et en s’ouvrant à des influences culturelles variées pour continuer à surprendre et fasciner un public mondial. L’art contemporain africain, représenté par le Dak’Art, doit être à la fois provocateur et innovant, renforçant ainsi sa position comme capitale culturelle du continent.