La communauté Khadrya pleure le rappel à Dieu de Cheikh Ousmane Diagne. Le président du Conseil supérieur de la Khadrya pour l’Afrique, a rendu l’âme, cette nuit, suite à une longue maladie. Nombreuses étaient les autorités qui ont voulu témoigner sur ce grand érudit qui, toute sa vie durant, s’est donné corps et âme pour cette confrérie.
Moustapha Niass, président de l’Assemblé nationale de faire part de sa tristesse au micro de Senego: « C’était un grand sénégalais. J’ai connu le président Ousmane Diagne en 1957, j’étais très jeune. C’était dans le cadre du mouvement des jeunes Bps (Bloc populaire sénégalais) du président Senghor. Nous avons cheminé ensemble dans l’espace politique comme dans l’espace humain. Aujourd’hui il a quitté ce monde par la volonté de Dieu. Il convient que nous retenions tous de lui qu’il était un homme généreux, un homme disponible, un homme ouvert et un grand travailleur. »
Outre cet aspect d’homme ouvert d’esprit, M. Moustapha Niass insiste sur le fait qu’il était d’une grande générosité. « Vous voyez le monde qui est là, à la morgue, tout le monde est venu en souvenir de ce qu’il a fait dans sa vie et de ce qu’il laisse aujourd’hui comme héritage. Prions pour que Dieu l’accueille dans son Paradis« , conclut-il.
Abdoulaye Wilane aussi était parmi les présents lors de la levée du corps de feu Cheikh Ousmane Diagne. « C’est une grosse perte. Il lui est arrivé quelque chose à laquelle il s’est préparé. C’est fort de cette conviction de croyant que nous avons quelques moments de lucidité en parlant de lui. Mais, à cet instant précis, des souvenirs difficiles à énumérer traversent nos esprits. Nous le pleurons pour son rôle, sa contribution dans la marche du pays, mais aussi, pour le vide que son départ va créer. Nous prions pour le repos de son âme« , regrette le maire de Kaffrine.
De son côté, Youssou Diagne, frère du défunt de soulever le caractère d’érudit, d’homme pieux, d’homme vertueux de feu son grand frère. « Tout ce qu’il avait, il le mettait à la disposition des gens« , confesse-t-il, le cœur meurtri.
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