Le Sénégal investit 650 millions pour devenir leader en industrie spatiale
Le Sénégal s’apprête à faire un grand pas dans la conquête de l’espace avec la construction imminente d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de microsatellites. Cette initiative est portée par l’Agence sénégalaise des études spéciales (Ases), en partenariat avec diverses institutions.
Maram Kairé, directeur général de l’Ases, a dévoilé ces informations lors des rencontres périodiques organisées par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS). Le centre, dont le coût global est de 650 millions de francs CFA, sera piloté par le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Kairé a souligné l’ambition du Sénégal de devenir un acteur majeur dans le domaine spatial en Afrique, en mentionnant que le pays pourrait dans les cinq prochaines années se positionner comme leader en Afrique de l’Ouest. L’objectif est de développer une industrie locale capable de produire les pièces nécessaires à la fabrication de microsatellites, telles que des cartes électroniques et des pièces de rechange.
En plus de cette infrastructure, des masters dans le domaine spatial devraient voir le jour dès la prochaine rentrée académique. Kairé a mentionné que des discussions sont en cours avec des partenaires internationaux et des écoles locales pour établir ces programmes de formation. Il a également cité le travail en cours à l’université du Sine Saloum, avec la mise en place d’un master de géomatique dans le cadre du projet Sen Spatial.
Kairé a insisté sur l’importance des ressources humaines et des infrastructures pour le développement du secteur spatial au Sénégal. Il a ajouté que l’ambition est de positionner le pays comme une nation spatiale, avec une vision claire pour la digitalisation des services et le développement des sciences et technologies.
On ne devient pas leader dans ce domaine avec 650 millions de F cfa dont le 1/2 sera captée par le « fonctionnement» lié à des fonctionnaires déjà « fonctionnarisé par leur ministère de tutelle …
Pour être leader il aura fallu investir plus ,faire moins de politique et mettre les vrais chercheurs.
Déjà le Kenya ,l’Afrique du sud l’Algérie, l’Angola, le Ghana, l’Éthiopie, le Kenya, le Maroc, l’Ile Maurice, le Nigeria, le Rwanda, le Soudan, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe investissent beaucoup plus que nous .
Cessons la propagande à l’a malienne,mettons au travail !!!