Le Sénégal intensifie ses efforts pour éliminer le paludisme en 2023

Le Sénégal intensifie ses efforts pour éliminer le paludisme en 2023

Le Sénégal poursuit sa marche vers l’élimination du paludisme. Malgré plusieurs acquis dans cette lutte, certaines localités continuent de résister aux différentes stratégies mises en place par les décideurs. Le coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme, Dr Doudou Sène, appelle les prestataires de soins au respect du protocole.

A Dakar, dans plusieurs structures de santé, le paludisme qui était le premier motif de consultations est relégué à la troisième voire même quatrième position. Cette évolution est attribuée aux stratégies mises en place par le Programme national de lutte contre le paludisme au Sénégal (Pnlp). Ces stratégies incluent la distribution de moustiquaires imprégnées et les tests de diagnostic rapide pour une prise en charge optimale.

Dr Doudou Sène attribue également les progrès à la recherche, à la formation continue des acteurs de la santé et à la prise en charge communautaire. Devant le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement, il a déclaré : « même si le pays est en situation de pré-élimination du paludisme avec les nombreux acquis, nous avons des défis à relever dans le sud et l’est du pays ».

Concernant la disponibilité des intrants, Dr Sène affirme : « Il n’y a jamais eu de rupture de TDR ou de Milda. Ce qui se passe, c’est que certaines structures n’émettent pas leur commande à temps. Les TDR et les Milda ont été acheminés dans les différentes Pharmacies régionales d’approvisionnement ».

Pour mieux sensibiliser les populations, le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) s’est engagé dans la campagne « Zéro palu, je m’engage ». Cette campagne vise à expérimenter une approche collective, multisectorielle et à l’échelle de la société pour atteindre l’objectif « zéro palu ».

Le Remapsen, en partenariat avec le Pnlp et Speakafrica, s’est rendu à Thiénaba, une des villes les plus avancées dans la lutte contre le paludisme. Maimouna Guèye, coordinatrice nationale du Remapsen, a déclaré que les journalistes doivent être des acteurs dans la lutte contre les maladies et dans le développement de la santé au Sénégal.

Selon Speakafrica, le paludisme demeure la principale cause de morbidité au Sénégal. Il est mentionné dans le plan Sénégal émergent que le paludisme est la maladie cible de l’action gouvernementale en raison de son impact sur la population.

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