Le Roi Mohamed VI compte poursuivre le dialogue avec l’Espagne au sujet des eaux territoriales

Le Roi Mohammed VI a adressé ce samedi 7 novembre un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 45-ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Dans son discours, le Souverain a souligné l’engagement du Royaume à poursuivre le dialogue avec l’Espagne au sujet des eaux territoriales.

Développement tous azimuts

«Notre engagement à consolider la Marocanité du Sahara au niveau international n’a d’égal que Notre action soutenue pour que nos provinces sahraouies deviennent un moteur du développement régional et continental. Aussi, afin de parachever les grands projets en cours de réalisation dans Nos provinces du Sud, le moment est venu de mettre en valeur les nombreuses potentialités que recèle leur domaine maritime», annonce le Roi Mohammed VI.

Le Souverain rappelle qu’au cours de cette année, et en totale conformité avec les principes du droit international, le Maroc a mené à terme la délimitation de ses espaces maritimes, en les incorporant dans l’arsenal juridique marocain. Il affirme que le Royaume poursuivra, avec constance, le dialogue engagé avec notre voisin, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis.

«Ce dialogue s’inscrira dans le cadre du droit de la mer et respectera le partenariat qui les unit, loin de toute volonté unilatérale d’imposer le fait accompli. De fait, en définissant clairement le cadre et les frontières des espaces maritimes placés sous la souveraineté du Royaume, le plan mis en œuvre pour impulser l’essor socio-économique de la région sera indubitablement consolidé», poursuit le Roi Mohammed VI.

Le Roi a ainsi évoqué Tanger-Med, qui est « d’ores et déjà reconnu comme le premier port en Afrique » soulignant que « le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance ».

« Notre engagement à consolider la Marocanité du Sahara au niveau international n’a d’égal que Notre action soutenue pour que nos provinces sahraouies deviennent un moteur du développement régional et continental », a assuré le Souverain.

Aussi, et dans le but de « parachever les grands projets en cours de réalisation dans Nos provinces du Sud« , le Roi a fait savoir que « le moment est venu de mettre en valeur les nombreuses potentialités que recèle leur domaine maritime ».

Par ailleurs, le Roi précise que le Maroc continuera « à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires que Nous chérissons tant. Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine ».

«En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région. Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique», ajoute le Roi Mohammed VI.

Engagement sincère du Maroc auprès de l’ONU

Le Roi Mohammed VI, en partant de ces acquis, a réaffirmé l’engagement sincère du Maroc à collaborer avec le Secrétaire général des Nations Unies, dans le cadre du respect des Résolutions du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution définitive, sur la base de l’Initiative d’autonomie. «De plus, le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties. D’ailleurs, force est de constater que le déclin consommé de leurs thèses surannées les a précipitées dans le scénario typique d’une fuite en avant», a ajouté le Roi Mohammed VI.

Le Souverain a également réitéré le rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité ou encore à se livrer à une exploitation illégitime des ressources de la région.

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