Le retrait des troupes françaises au Tchad : une décision stratégique
Mercredi dernier, le Tchad a instauré une commission dédiée à la cessation de l’accord militaire reliant Paris et N’Djamena. Cette structure, placée sous la direction du ministre des Affaires étrangères, a pour mandat de formaliser la résiliation de cet accord auprès de la France. Un arrêté du Premier ministre tchadien précise que cette notification se fera par voie diplomatique.
Conformément aux termes de l’accord en vigueur, un délai de six mois précède le retrait définitif. La commission spéciale est chargée de planifier tous les détails liés à la cessation de cet accord, qu’ils soient juridiques, sécuritaires ou logistiques, tout en entretenant un dialogue constant avec Paris pour garantir une transition sans accroc.
La décision de mettre fin à cette coopération franco-tchadienne, actée le 28 novembre, résulte d’une évaluation poussée, motivée par des raisons de souveraineté nationale. Le Tchad héberge actuellement environ mille militaires français répartis sur trois bases.
La visite récente du ministre français Jean-Noël Barrot n’a pas empêché cette annonce. Paris a simplement « pris acte » de cette décision, tout en espérant engager une discussion sur son application.
Le président Mahamat Idriss Déby a insisté sur le fait que cette démarche n’implique nullement une rupture des relations internationales, ni un quelconque remplacement d’une influence étrangère par une autre. Cette résiliation survient alors que la France a récemment retiré ses troupes du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Parallèlement, le Sénégal envisage également de demander la fermeture des bases françaises sur son territoire, un sujet porté par le président Bassirou Diomaye Faye, prônant une totale souveraineté nationale.
Félicitation !
Tous les Nationalistes applaudissent cette décision.