Le projet Gued Beach du Consortium Jeunesse Sénégal couronne ses succès et prévoit de nouvelles initiatives pour les jeunes
Le Consortium Jeunesse Sénégal (CJS) a récemment clôturé son projet Gued Beach, un programme destiné à offrir des opportunités d’emploi et de formation aux jeunes de Guédiawaye et ses environs. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Christine Fage, ambassadrice de France au Sénégal, et de Sobel Aziz Ngom, président du CJS. Ce fut l’occasion de souligner les succès du projet et d’annoncer de futures initiatives prometteuses pour la jeunesse sénégalaise.
Financé principalement par la France à hauteur de 900 000 euros, le projet Gued Beach a formé 80 jeunes dans les secteurs du maraîchage urbain, des services et de l’agriculture. Au total, 30 associations ont bénéficié de ce financement, touchant indirectement près de 40 000 jeunes, rapporte le site Sud Quotidien. Christine Fage a mis en avant l’importance du soutien à la jeunesse sénégalaise, notamment à Guédiawaye, une région marquée par une forte densité urbaine et un taux de chômage des jeunes élevé.
L’ambassadrice a déclaré : « Guédiawaye est une des régions du Sénégal où il y a le plus de jeunes, et il est essentiel de se tenir à leurs côtés pour les aider à trouver des emplois et à s’insérer dans la société. » Elle a également félicité le CJS pour sa capacité d’adaptation, malgré les obstacles rencontrés, y compris ceux liés à l’aménagement de la plage de Guédiawaye.
Sobel Aziz Ngom a exprimé sa satisfaction face aux résultats obtenus. « Gued Beach est un grand succès, et si on en croit les sondages, la jeunesse de Guédiawaye le considère également comme tel », a-t-il affirmé. Il a rappelé que le projet avait permis de créer des potagers sur les toits, de former des jeunes à l’agriculture hors sol et à l’horticulture, et de développer des activités sportives et culturelles. Toutefois, des défis ont émergé, tels que le refus d’une autorisation d’occupation temporaire pour la plage de Guédiawaye, incitant le CJS à redistribuer des fonds prévus initialement pour l’infrastructure. « Nous avons dû rendre 300 millions de francs CFA, mais nous avons réussi à convaincre nos partenaires, dont l’ambassade de France, de continuer à nous soutenir », a-t-il expliqué.
Abdou Touré, vice-président du CJS en charge des questions environnementales, a insisté sur l’importance du soutien institutionnel. « Nous n’avons pas toujours besoin de l’argent de l’État, mais nous avons besoin d’être accompagnés sur le plan institutionnel », a-t-il déclaré, appelant à davantage de soutien pour les initiatives environnementales et de développement durable.
Pour l’avenir, le CJS prévoit l’ouverture de nouveaux centres à travers le Sénégal afin de toucher davantage de jeunes dans 13 régions d’ici 2025. Sobel Aziz Ngom a déclaré : « Guédiawaye a été notre laboratoire. Nous avons testé, corrigé et amélioré nos méthodes. Aujourd’hui, nous sommes prêts à nous déployer à l’échelle nationale. »
Dans cette optique, le CJS a pour objectif de contribuer au développement du Sénégal jusqu’en 2050. Le président du CJS a souligné : « Chaque citoyen, chaque organisation doit faire sa part pour construire un avenir meilleur pour la jeunesse sénégalaise. »
Le partenariat avec la France a été crucial pour le succès de Gued Beach. Christine Fage a réaffirmé l’engagement de la France à poursuivre sa collaboration avec le CJS et la jeunesse sénégalaise. « Nous allons continuer à travailler avec le Consortium et avec la jeunesse sénégalaise pour relever les défis de l’insertion professionnelle et du développement durable », a-t-elle ajouté, selon Sud Quotidien.
En conclusion, la cérémonie de clôture a permis de célébrer les succès du CJS tout en soulignant que de nombreux défis restent à relever. Avec un regard tourné vers l’avenir et l’appui de ses partenaires, le Consortium Jeunesse Sénégal continue de jouer un rôle déterminant dans l’épanouissement et l’insertion des jeunes au Sénégal.
