Le Projet Galileo : une initiative agroforestière pour l’Afrique de l’Ouest

Un projet ambitieux, baptisé Galileo, a été lancé à Dakar, visant à promouvoir l’agroforesterie comme un outil efficace pour améliorer l’agriculture en Afrique. Cette initiative est orchestrée par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) en collaboration avec le Centre international de recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Selon l’Agence de presse sénégalaise (APS), le projet ne se limite pas à l’agriculture, mais s’attaque également à l’amélioration des conditions de vie des ménages, à l’adaptation au changement climatique et à la préservation de la biodiversité.

Interviewée par l’APS, Ndèye Hélène Diagne, une responsable du ministère de l’Agriculture, a souligné que l’objectif est de développer des innovations agroforestières adaptées à chaque contexte local. Le projet concevra des solutions pour différents systèmes agropastoraux et agroforestiers en Afrique subsaharienne, en réunissant divers acteurs tels que les chercheurs, agriculteurs et organisations paysannes.

Financé par l’Union européenne pour une durée de quatre ans, le projet Galileo cherche à mettre en place des systèmes agrosylvopastoraux résilients et durables. Ndèye Hélène Diagne a déclaré, toujours selon l’APS, que la clé du succès de ce projet repose sur une approche collaborative impliquant tous les acteurs concernés pour créer des solutions sur mesure.

De son côté, Sékouna Diatta, directeur de l’Agence sénégalaise de la reforestation, a décrit à l’APS le projet comme une réponse aux défis environnementaux et socio-économiques actuels auxquels le Sénégal et d’autres nations font face. L’agroforesterie est perçue comme une opportunité de concilier productivité agricole et protection de l’environnement.

Pierre Morand, représentant de l’IRD au Sénégal, a détaillé le cadre géographique du projet. Selon lui, le projet couvre quatre pays : le Sénégal, le Ghana, le Cameroun et le Kenya. La démarche vise à concevoir des systèmes adaptés aux conditions climatiques variées, que ce soit pour des pays secs comme le Sénégal et le Kenya, ou pour des pays très humides comme le Ghana et le Cameroun.