Publicité pour Mesri_Juillet
Publicité

Le PNLT déploie les gros moyens pour l’application de la loi antitabac

Les acteurs du Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT) en collaboration avec le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) associent leurs forces pour l’application effective de la loi antitabac du 28 mars 2014. Après les forces de l’ordre, les hôteliers, les deux structures outillent les journalistes pour la sensibilisation de la population.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le tabagisme constitue un problème de santé publique, la consommation de tabac est à l’heure actuelle, la première cause de décès évitables, avec cinq (5) millions de morts par an; et si les projections de l’OMS restent inchangées, à partir de 2020, dix (10) millions de personnes décéderont annuellement du fait du tabagisme, dont 70% dans les pays en développement. Des chiffres qui poussent le PNLT et le MSAS à tirer la sonnette d’alarme à travers un atelier de sensibilisation des acteurs de la presse, organisé ce jeudi 29 décembre.

Publicité

Dr Oumar Bâ, Coordonnateur du PNLT au MSAS, rappelle qu’ils sont dans la phase de mise en oeuvre de la loi. « Nous avons choisi de travailler avec les journalistes pour un domaine particulièrement : la publicité. Nous demandons à la presse d’aider à faire comprendre la loi. Et aussi d’aider à faire respecter les interdits notamment tout ce qui est promotion, publicité du tabac à travers les mass média. Il faut un civisme patriotique pour faire respecter  la loi », avance Dr Bâ.

Abordant cette loi, n°2014-14 du 28 mars 2014, relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac, Dr Bâ, martèle qu’elle n’est pas contre un individu mais plutôt une loi pour protéger les gens contre la fumée des autres. Aussi, rappelle t-il que le tabac tue celui qui fume ainsi que celui qui ne fume pas mais qui aspire la fumée. « C’est ce qui nous appelons le tabagisme passif qui est l’inhalation involontaire de la fumée d’un ou de plusieurs fumeurs par un non fumeur », explique-t-il aux journalistes lors de cet atelier de renforcement de capacités de ces derniers.

Publicité

Pour Djibril Bèye, Responsable au PNLT, « les mesures comme la taxation sont efficaces pour diminuer le taux de prévalence dans nos pays; et de réduire les effets néfastes causés par ce produit toxique ». C’est pour cela,  poursuit-il,  que le ministère de la santé travaille avec les autres ministères qui détiennent l’instrument de taxation pour les sensibiliser.

« Il y a un comité qui travaille pour trouver les voies et moyens de revoir la taxation. Puisque le Sénégal appartient à l’Uemoa qui a des critères de convergences qui a fixé un taux maximal de 45%. Le Sénégal a atteint ce taux », rappellent les acteurs du PNLT.

« Le changement de comportement des Sénégalais est un des plusieurs paramètres qui rentrent dans la réduction du taux de Tabac », conseille Dr Oumar Bâ. Les deux structures comptent déployer des gros moyens pour la sensibilisation de la population à travers tout le pays en 2017.

 

 

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

Laisser un commentaire