Le Père Paul Marie Mandica bénit «La Maison des Parcellois offerte par Amadou Bâ
« La Maison des Parcellois » offerte par le ministre Amadou Bâ continue d’être bénie par les religieux du pays. Après les confréries mouride et Tidiane, l’Eglise y a été reçue, ce week-end, par Abass Bâ et Gallo Thiam, respectivement représentants du ministre et du directeur général des impôts et domaines. Occasion pour le Père Paul Marie Mandica d’apprécier l’action caritative du responsable politique à l’Apr.
La communauté chrétienne a formulé des prières à l’intention de « La Maison des Parcellois » offerte par le ministre de l’Economie et des Finances. Le Père Paul Marie Mandica, vicaire à la paroisse Marie immaculée des Parcelles assainies, a apprécié cette action caritative de Amadou Bâ. Selon le religieux, l’Eglise est partenaire de tous ceux qui s’activent dans le social.
« Elle est d’abord la famille de Dieu qui œuvre dans le social. Tout ce que nous faisons, c’est pour la plus grande gloire de l’homme qui est au centre de nos préoccupations. Nous voulons que l’homme soit debout, qu’il reconnaisse comme fils de Dieu à l’image de qui il est créé. Ce que le ministre est en train de faire s’inscrit en droite ligne de notre mission. Il a très bien commencé et s’il continue dans cette voie, le Seigneur le lui rendra au centime« , soutient le religieux, face aux militants venus pour la circonstance.
Revenant sur la problématique de l’emploi, le Père Paul Marie Mandica, mettant en exergue l’acuité de la demande sociale, soulignera que l’édification de ce lieu de rencontre est un début de solution à ce casse-tête qui assaille toutes les localités du pays. Dans ce sens, il souhaitera que « des séances de formation y soient organisées au profit des jeunes qui se verront ouvrir les portes du premier emploi. C’est de ce point de vue que son implantation trouve toute sa pertinence« .
Le vicaire a aussi justifié la non-implication massive de la jeunesse à la chose politique. Pour lui, « c’est la compréhension de la notion de politique qui pose problème. Je pense que là où il y a des choses qui se font de façon honnête et correcte, tout le monde aimerait y être. Maintenant si la casquette de l’homme politique sénégalais se présente d’une manière qui n’est pas en adéquation avec ce que notre foi nous demande, il y a de quoi s’inquiéter« . Mais il est d’avis que la tendance sera renversée, parce que, conclut-il, Mon Seigneur Benjamin Ndiaye invite les jeunes catholiques à s’engager dans la politique.