Le Pakistan exhorte au dialogue avec l’Inde pour apaiser les tensions

Le Pakistan exhorte au dialogue avec l’Inde pour apaiser les tensions

Le Pakistan a lancé un appel vendredi pour mettre l’accent sur le dialogue et la diplomatie afin de réduire les tensions avec l’Inde. Shafqat Ali Khan, porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, a qualifié le cessez-le-feu actuel entre Islamabad et New Delhi de « développement positif ». Il a incité l’Inde à « respecter fidèlement sa mise en œuvre » tout en favorisant la stabilité régionale et le bien-être des citoyens. Cette déclaration a été rapportée par Anadolu et intervient un jour après que le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Ishaq Dar, ait appelé à un « dialogue global » pour aborder tous les différends entre les deux pays.

L’escalade militaire entre les voisins s’est intensifiée après le lancement par New Delhi de missiles sur des cibles au Pakistan et dans le Cachemire sous administration pakistanaise le 6 mai, qu’elle a décrit comme des « sites terroristes ». En réponse, Islamabad a frappé 26 cibles militaires indiennes le 10 mai. Grâce à la médiation des États-Unis, un cessez-le-feu a été convenu le week-end dernier et les deux armées ont décidé de poursuivre les « mesures de confiance » pour diminuer leur niveau d’alerte.

En réponse à la déclaration du président américain Donald Trump saluant son rôle dans le conflit au Cachemire, le porte-parole pakistanais a affirmé : « Nous réitérons notre soutien à l’annonce du président Trump visant à engager le Pakistan et l’Inde à chercher une résolution du différend du Jammu-et-Cachemire. » Toutefois, l’Inde considère le Cachemire comme un différend bilatéral, limitant toute négociation avec le Pakistan aux questions de « terrorisme » et de sexe relatif au Cachemire sous administration pakistanaise.

Suite à une attaque le 22 avril dans le Cachemire sous administration indienne, qui a fait 26 victimes, l’Inde a suspendu unilatéralement le traité des eaux de l’Indus, en vigueur depuis plusieurs décennies. Ishaq Dar a déclaré au parlement : « Il n’y avait aucune clause dans le traité qui permette de le suspendre. Il ne peut être ni modifié ni résilié unilatéralement. » Cette réaffirmation des intentions diplomatiques a été rapportée par le site d’Anadolu en anglais, démontrant un espoir de résolution pacifique malgré les tensions actuelles.

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