Le Musée des Civilisations Noires célèbre le Black History Month 2025 en hommage à Lumumba

À Dakar, le Musée des Civilisations Noires a inauguré le samedi 22 février sa célébration annuelle du Black History Month, un événement consacré à l’histoire et aux contributions des Africains et de leur diaspora. La journée d’ouverture a été marquée par la projection du film « Lumumba » du réalisateur haïtien Raoul Peck, suivie d’un débat passionné mené par des intellectuels et figures politiques éminentes.
« Lumumba » retrace la vie et le parcours de Patrice Lumumba, symbole de la lutte pour l’indépendance congolaise, et a été proposé à un public varié comprenant des élèves du lycée John F Kennedy, des étudiants, et des militants panafricains. Le documentaire illustre de manière poignante l’ascension politique de Lumumba jusqu’à son assassinat en 1961, soulignant les luttes pour l’indépendance africaine et les ingérences étrangères ayant précipité sa chute.
Le débat animé par Dr Oumar Dia a réuni Fodé Roland Diagne, Pr Aziz Salmone Fall, Dr Djamila Mascat et Dr Dialo Diop. Les discussions ont porté sur les enjeux de l’indépendance africaine, les réparations historiques ainsi que l’importance d’une unification continentale pour relever les défis contemporains. Fodé Roland Diagne a mis en avant l’importance de tirer des enseignements des luttes passées, comme celles du Congo, pour construire une véritable indépendance, non entachée par les interventions de l’ONU ou de l’OTAN.
Pour sa part, le Pr Aziz Salmone Fall a abordé la question des compensations que doivent recevoir les peuples africains pour les crimes subis lors de la colonisation et de la traite transatlantique. Dr Djamila Mascat a, elle, évoqué la persistance du racisme systémique et de la nécessité de réécrire l’histoire africaine précisément pour éduquer les générations futures.
L’événement s’est clôturé par le vernissage d’une exposition dédiée aux victimes du racisme systémique à travers l’histoire. Les œuvres, réalisées par de jeunes artistes africains, soulignent que le racisme continue de structurer de manière sous-jacente les relations sociales et économiques mondiales. La célébration du Black History Month au Musée des Civilisations Noires s’intègre dans une série d’événements commémorant les centenaires de figures de l’émancipation africaine, telles que Patrice Lumumba, Malcolm X et Franz Fanon.
Cet événement, relaté par nos confrères de Sud Quotidien, a permis de réaffirmer l’importance de la réappropriation de l’histoire africaine, souvent méconnue ou déformée, et d’en assurer une transmission fidèle, ont affirmé les intervenants dans leurs échanges.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter l’article en entier sur le site de Sud Quotidien.
« Dans les milieux du renseignement, cela fait très longtemps que l’on sait que ce n’est ni la CIA, ni la mafia italienne, ni des militaires étasuniens qui voulaient se venger, qui ont assassiné le président JFK.
Je ne vais pas vous dire ici qui a assassiné le président JFK parce que je ne veux pas que votre émission soit supprimée.
Si le nom de l’assassin du président JFK était révélé, cela ferait un coup de tonnerre.
Je pense que, là encore, on va trouvé des artifices pour ne pas tout sortir sur cet assassinat parce que ce dossier est explosif. Effectivement c’est un problème de sécurité nationale, ce n’est pas le problème de protéger X ou Y ou Z.
Si tous les documents relatifs à cet assassinat étaient révélés, le peuple des Etats-Unis d’Amérique perdrait confiance dans un autre Etat.
C’est effectivement un problème de sécurité nationale. C’est la raison pour laquelle il y aura des forces extrêmement puissantes aux Etats-Unis d’Amérique pour empêcher que les principaux documents relatifs à cet assassinat soient révélés.
Si tous ces documents étaient révélés, pratiquement toute la politique étrangère des Etats-Unis d’Amérique s’effondrerait.
Donc je ne serai pas surpris si ce projet de divulgation était interrompu d’une manière ou d’une autre. »
Colonel Jacques Baud, spécialiste du renseignement.