Le gouvernement Ivoirien accuse les ex-démobilisés du carnage de Bouaké

Le gouvernement ivoirien a expliqué mardi que les trois ex-combattants démobilisés tués mardi à Bouaké, dans le centre du pays, sur la centaine qui manifestaient depuis lundi, l’avaient été après avoir « dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein. »

« Certains manifestants armés ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein », déclare le gouvernement dans un communiqué signé par le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et lu au journal de 13H de la télévision nationale.

En outre, le gouvernement annonce un bilan de trois ex-combattants tués « suite a l’éclat des fragments de la grenade et 14 blessés dont quatre cas graves ».

Au niveau des forces de sécurité, le gouvernement annonce « trois gendarmes et deux policiers blessés ».

Les ex-combattants démobilisés sont d’anciens rebelles qui n’ont pas été intégrés à l’armée, contrairement aux mutins. Depuis lundi, ils manifestent pour réclamer 18 millions de francs CFA de primes alors que leurs ex-frères d’armes intégrés quant à eux à l’armée, ont obtenu 12 millions après avoir mené deux mouvements en janvier et mai.

Ils ont bloqué l’entrée sud à Bouaké et l’entrée nord de la ville de Korhogo, dans le nord du pays, dans la journée de lundi alors qu’une cinquantaine d’entre eux ont brièvement bloqué l’entrée nord d’Abidjan.

(Rumeurs d’Abidjian)

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