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Le directeur de la cinématographie suggère la décentralisation des actions cinématographiques

Le directeur de la cinématographie au ministère de la Culture et de la Communication, Hugues Diaz a suggéré, mercredi à Fatick, une décentralisation des actions du cinéma pour faciliter l’autofinancement par les acteurs de leurs productions.

« Les images qui sont montrées dans une localité contribuent à sa promotion et même à la valorisation de son patrimoine, de ses ressources », a souligné Hugues Diaz, par ailleurs administrateur des crédits du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA).

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« C’est pourquoi aujourd’hui les actions du cinéma doivent être décentralisées au plus profond du Sénégal, que les gens produisent des films avec leurs propres moyens, avec leurs propres ressources », a-t-il souligné lors d’une rencontre d’échange avec les acteurs professionnels ou amateurs du secteur de l’audiovisuel de Fatick.

Selon lui, l’émergence de notre pays doit commencer par la base et pour cela « il faut donner les outils de production aux nombreux jeunes qui ne demandent qu’à travailler, qu’à produire artistiquement, qu’à valoriser leur culture ».

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« Je pense que c’est à leur portée, on peut le faire. Il faut l’encadrement de l’Etat dans tout cela », a assuré le directeur de la cinématographique.

Pour que le Sénégal ait de bons films, il urge d’oeuvrer, de façon décentralisée, au renforcement de capacités des acteurs, de procéder à la formation aux différents métiers du secteur du cinéma et de l’audiovisuel, a analysé Hugues Diaz.

« A Fatick, a-t-il poursuivi, nous avons pu jauger les priorités dans ce domaine. La priorité est beaucoup plus dans la formation parce que l’industrie cinématographique et audiovisuelle a ses exigences (technique, organisationnelle, artistique) ».

« Ce sont des exigences qui nous amènent, en tant que comité de gestion, à revoir notre redéploiement dans le territoire national en impliquant certes les centres culturels mais surtout les collectivités territoriales », a souligné l’administrateur du FOPICA.

« Avec le transfert de compétences, les collectivités [locales] peuvent apporter un soutien important notamment dans le financement mais surtout dans la mise en place d’actions, d’activités de promotion du cinéma et de l’audiovisuel », a-t-il avancé.

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