Cinéma sénégalais : ambition de créer un festival à l’image du FESPACO

Cinéma sénégalais : ambition de créer un festival à l’image du FESPACO

Le 14 mars dernier, la Maison de la Culture Douta Seck a accueilli une rencontre d’évaluation dédiée à la participation sénégalaise au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cet événement, présidé par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Mme Khady Diène Fall, en présence du ministre secrétaire d’État à la Culture, Bacary Sarr, et du directeur de la Cinématographie, M. Germain Coly, visait à dresser le bilan de l’édition 2025 du FESPACO et à envisager des perspectives pour l’évolution du cinéma sénégalais. Les informations ont été relayées par nos confrères du journal Sud Quotidien.

La ministre, dans son allocution d’ouverture, a rappelé l’importance de cette évaluation, précisant qu’elle constitue une occasion de renforcer la place de la culture, et tout particulièrement du cinéma, parmi les priorités du pays. Elle a nuancé la performance sénégalaise au dernier FESPACO en soulignant que, même si les retours n’étaient pas tous favorables, le potentiel restait prometteur.

Germain Coly a offert un aperçu détaillé de cette participation : parmi les 1 351 films inscrits au festival, 235 ont été sélectionnés pour concourir. Sur ces derniers, 23 provenaient du Sénégal, avec 19 films en compétition, témoignant de la vigueur de l’industrie cinématographique sénégalaise. Le pays s’est aussi fait remarquer dans les secteurs de la post-production et de la coproduction, renforcé par la présence de nombreux professionnels au Marché International du Cinéma Africain (MICA).

Malgré des contraintes budgétaires, la délégation sénégalaise a pu maintenir une participation active grâce au soutien de l’État, ce qui a permis à Mme Khady Diène Fall de diriger personnellement plusieurs activités, y compris la cérémonie d’ouverture et divers échanges avec les autorités burkinabées.

Les discussions ont également porté sur l’avenir. Les participants ont insisté sur la nécessité de restructurer le secteur, avec notamment la réforme des textes et la modernisation administrative. L’idée de créer un Centre National du Cinéma (CNC) a été avancée pour professionnaliser davantage l’industrie. Mme Khady Diène Fall a souligné l’importance de l’union entre tous les acteurs, des producteurs aux techniciens, réaffirmant que le secteur doit demeurer transparent et inclusif afin de rayonner internationalement.

Parmi les points saillants de cette réunion figure l’annonce d’un projet de festival de cinéma au Sénégal, conçu à l’image du FESPACO, pour promouvoir le cinéma africain et positionner le Sénégal comme un centre culturel majeur du continent. Les autorités ont encouragé les professionnels à s’engager activement dans cette initiative encore en développement.

Pour conclure, Mme Khady Diène Fall a réaffirmé l’engagement de l’État envers le cinéma sénégalais, tout en appelant à une plus grande autonomie des acteurs du secteur. Les efforts permis par les professionnels lors du FESPACO ont été salués, et un avenir prometteur a été envisagé pour le cinéma sénégalais. Comme le rapportent nos confrères de Sud Quotidien, cette rencontre marque donc le début d’une réflexion collective pour faire du Sénégal une figure de proue du cinéma en Afrique et au niveau mondial.

2 COMMENTAIRES
  • Lamine Diop

    Que faites-vous des Recidak ?
    Ça ne sert à rien de copier les autres pour créer des doublons.
    Les rencontres cinématographiques de Dakar offrent un cadre idéal pour promouvoir le cinéma Sénégalais et Africain.
    Changez le nom s’il y a lieu mais le format est toujours d’actualité.

    • Golo golo lou

      Merci Lamine Diop ! Au Sénégal on aime trop singer ! Normal quand on est Directeur de la cinématographie en manque d’inspiration ! Golo golo lou rék !

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