La République argentine a récemment annoncé son retrait de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Cette décision a été confirmée par Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU à New York.
Jean-Pierre Lacroix a spécifiquement mentionné que l’Argentine avait retiré quatre de ses officiers du groupe d’observateurs de la FINUL au Liban. « C’est la prérogative de tout État membre de prendre une telle décision », a-t-il précisé, soulignant ainsi l’indépendance de chaque nation dans ses choix relatifs aux opérations internationales de maintien de la paix.
De son côté, Andrea Tenenti, porte-parole de la FINUL, a confirmé cette annonce. Il a déclaré : « C’est exact. L’Argentine a demandé à ses officiers de rentrer. » Selon Tenenti, « nos capacités opérationnelles n’ont donc pas changé », malgré le départ des officiers argentins, puisqu’il reste encore trois officiers argentins dans la mission.
Andrea Tenenti a également affirmé qu’aucun autre pays n’avait exprimé le souhait de retirer ses soldats de la mission de maintien de la paix au Liban. Il a signalé que l’Argentine n’avait pas fourni de raisons spécifiques pour expliquer son retrait, laissant cette question en suspens.
La FINUL a signalé que des attaques israéliennes ont été menées à plusieurs reprises contre ses effectifs au Liban. L’une de ces attaques a causé des blessures à quatre des Casques bleus de l’organisation.
Ce retrait intervient alors qu’Israël poursuit une campagne militaire transfrontalière contre le Liban, prétendant cibler les positions du Hezbollah. Des sources libanaises rapportent que ces opérations ont causé plus de 3 500 décès, blessé près de 15 000 personnes et conduit au déplacement d’un million de résidents depuis octobre dernier.