Pour la grande majorité des jeunes sénégalais, les années passent et se ressemblent sans perspectives…. Des morts, des exilés, des prisonniers politiques, tout y passe. Nous devrions pourtant nous soucier un peu plus de notre jeunesse les crises à répétition dans notre pays ne sont pas le fait du hasard. La sauvegarde de notre confort et notre égoïsme nous confinent souvent dans un rôle de spectateur.
Ces milliers de jeunes happés par les routes du Nicaragua, les flots de l’océan atlantique sonnent tous les jours comme un wakeupcall et appellent à un calltoaction. Ce qui est en jeu c’est l’existence de notre pays en tant que NATION.
Pays jadis modèle ou la démocratie, les droits de l’homme n’ont jamais été autant balafrés ces trois dernières années. Ils ont même l’outrecuidance de vouloir choisir à notre place le prochain président de la République de notre pays.
Le statu quo n’est pas une option. Pourtant, nous répétons partout notre amour et notre engagement pour notre pays mais très souvent, ce sont là seulement que des mots certains d’entre nous qui vivent presque entièrement dans le passé complètement déconnectés de la réalité ou alors très souvent ils rêvent d’un futur pour lequel ils ne font rien pour le réaliser….
Nous ne devons plus être observateurs passifs de l’univers en marche nous sommes tous dotés du pouvoir de changer les choses au Sénégal. Personne n’a plus le droit de dire je ne savais pas. Les positons équilibristes ne tiennent plus tout se passe sous nos yeux notre pays n’a jamais autant souffert dans ses fondements.
Si nous pouvons en prendre conscience, nous gagnerons par la force de notre vision le pouvoir de transformer l’avenir de notre pays et là est notre défi pour les élections de février 2024. Une petite dose de patriotisme peut radicalement changer les choses.
Il ne s’agit pas de trouver l’homme providentiel, mais d’en finir avec cette gouvernance. Amadou Ba n’est pas une option, mobilisons nous, votons pour un nouveau départ en 2024, battons pour que le sénégalais ne soit plus étrangler dans son propre pays, à défaut l’année 2024 sera pire et cela personne ne le souhaite.
Lansana Gagny Sakho*