L’Algérie condamne fermement les nouvelles lois israéliennes contre l’UNRWA
Dans une déclaration officielle, l’Algérie a exprimé sa condamnation des nouvelles lois adoptées par les députés israéliens, lesquelles visent à restreindre les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Le gouvernement algérien a dénoncé ces mesures comme étant « une violation flagrante des principes fondamentaux du droit international ».
Le ministère algérien des Affaires étrangères a souligné que cette décision israélienne est une poursuite de « l’attaque irréfléchie » menée contre l’UNRWA, qui représente un symbole essentiel du droit des réfugiés palestiniens au retour et à l’indemnisation conformément au droit international. Cette décision pourrait avoir « des retombées humanitaires dévastatrices » pour les millions de réfugiés qui dépendent des services de l’agence.
Réitérant son soutien indéfectible à l’UNRWA, l’Algérie insiste sur le fait qu' »il n’y a pas d’alternative à ce mécanisme de l’ONU » pour l’action humanitaire dans les territoires palestiniens occupés. Le ministère algérien a également rappelé l’importance de permettre à l’agence de « s’acquitter de son mandat jusqu’à l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain », conformément à la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies.
L’adoption récente de deux lois par le parlement israélien a été réalisée malgré les préoccupations de la communauté internationale. Ces lois empêchent l’UNRWA de poursuivre ses activités en déclarant que l’agence « n’aura aucune représentation » et « ne fournira aucun service » sur le « territoire souverain de l’État d’Israël ». De plus, l’accord de 1967 permettant à l’UNRWA d’opérer en Israël est annulé, interdisant tout contact entre les fonctionnaires israéliens et les employés de l’agence.
Depuis le début de l’escalade à Gaza, les locaux de l’UNRWA ont été fréquemment ciblés par les frappes israéliennes, ce qui a conduit à des victimes parmi les bénévoles de l’agence. Cette situation a soulevé des inquiétudes à l’échelle internationale quant à la sécurité des missions humanitaires dans la région.