L’Ajms exhorte les autorités à faire de la problématique de la migration une « surpriorité »

La communauté internationale célèbre ce 18 Décembre 2020 la journée internationale du migrant. Une célébration qui, rappelle l’Association des Journalistes en Migration et Sécurité (Ajms), se fait dans un contexte particulier marqué par la pandémie de la covid-19.

Et à l’instar de beaucoup d’Organisations de la société civile (OSC), l’Association des Journalistes en Migration et Sécurité (Ajms) a décidé de commémorer la journée dans la sobriété.

« 500 migrants sénégalais disparus en mer…« 

« Une occasion pour nous, acteurs des médias, de faire une analyse critique du traitement de l’information par rapport à l’émigration irrégulière et ses conséquences. Il faut d’abord rappeler que l’année 2020 a été particulièrement dramatique suite à la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a dénombré 500 migrants sénégalais disparus en mer sur l’itinéraire de l’Afrique de l’Ouest vers les îles Canaries », souligne l’AJMS dans une note parvenue à Senego.

« La plupart de ces disparitions ont eu lieu au cours des mois d’octobre et de novembre. Un nombre largement supérieur à celui enregistré en 2019 à la même période(210 décès). Par ailleurs, l’OIM signale qu’à ce jour, en 2020, plus de 18 000 migrants sont arrivés aux îles Canaries dont les 12 000 sont arrivés pendant les mois d’octobre et de novembre, ‘après de longs et dangereux périples à travers l’Atlantique’. Ces événements ont été, de manière générale, bien couverts par la presse nationale« , se félicite Daouda Gbaya.

Le cas du jeune Modou Faye…

Le Président de l’Ajms. de poursuivre : « Même si le sensationnel a été prédominant dans les manchettes des journaux (surtout avec la mort en mer du jeune Modou Faye, âgé de 14 ans), il y a, tout de même, un effort qui est fait par certains organes de presse pour aller au-delà du factuel en réalisant des reportages ou des enquêtes. Ce dont l’Ajms se réjouit d’autant que sa vocation première est de former les journalistes à mieux appréhender les questions migratoires et ses enjeux. D’ailleurs, c’est tout le sens qu’il faut donner au concours du Prix du meilleur reportage sur la migration organisé par l’Ajms en 2019« .

A l’Etat du Sénégal…

A cet effet, l’Ajms exhorte les autorités à faire de la problématique de la migration une « surpriorité » pour redonner de l’espoir à la jeunesse sénégalaise. Non sans préciser que « la cause principale de l’émigration irrégulière est la pauvreté et le chômage. Sur ce, l’Ajms invite l’État « à mettre l’accent sur la formation, le financement et l’accompagnement des jeunes dans leurs projets. Vouloir juguler le phénomène de l’émigration irrégulière par la répression n’est pas, à notre avis, la solution, car la migration existera toujours. Il faudrait plutôt offrir aux jeunes des perspectives pour qu’ils puissent avoir le choix entre rester ou de partir. Partir par la voie normale« .

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    voila laphotos que vous voiyez sa montre le gouvernement a fait un echec cuisant ou son passer largent du peuple cest une question que je vous pose ou vas ce pays

  • Karimou k.

    Enfin, Après huit mois, suis de nouveau virile et prochainement Père.
    Je te le dois le vieux … Testez le voir
    BaBa..0…0…2…2…9…6…0.
    .4…0…1..5…2…3

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