« La République des chiffres et des contre valeurs », Par Serigne Thiam

Quatre mille six-cent (4.600) milliards, c’est la somme avancée par le Gouvernement du Président Macky Sall pour le financement des engagements chimériques lors de la clôture des conseils des ministres décentralisés. Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Macky Sall et son équipe gouvernementale jouent avec les chiffres pour endormir les Sénégalais alors que la réalité est toute autre.

Les Sénégalais sont de plus en plus fatigués, appauvris, déçus et perdus à cause d’un Gouvernement manipulateur et incapable de répondre aux attentes de l’homo sénégalensis qui ne demande rien d’autre qu’une vie meilleure. Un budget de près de trois mille (3.000) milliards annoncé, 6.5% de taux de croissance, encore des chiffres qui traduisent mal le quotidien des Sénégalais et qui masquent nettement les difficultés que vivent les populations.

Tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, industrielle, sanitaire, éducative sont aux rouges. Pour en avoir la preuve, il suffit simplement de voir le nombre de grève sempiternelle que connait la majorité de ses secteurs et que le Gouvernement peine à apporter des solutions idoines.
Hormis ces problèmes qui mettent notre pays à genoux, le gouvernement à travers les hommes qui l’incarnent, excellent dans des contre valeurs graves. On assiste à un gouvernement qui fait l’apologie de la transhumance, le culte du deal, le non-respect de la parole donnée etc.

Le protocole de Reubeus que les membres du gouvernement ont soulevé récemment, montre à quel point le régime libéral-apériste se nourrit de combine politique et de déclaration contradictoire voire mensongère. En atteste certains qui affirment la non existence d’un tel protocole et que d’autres sinon les mêmes personnes reviennent pour dire qu’ils ont la preuve de l’existence d’un tel protocole sans pour autant rapporter la preuve matérielle des allégations mises en exergue.

Nous n’oublions pas le « wax waxeet » du Président de la république sur la réduction de son mandat et la tenue de ce pseudo dialogue national mort-né qui a donné raison au Président Malick Gackou. Il est temps que nos dirigeants soient régis dans leurs actions politiques quotidiennes par l’éthique, le respect de la parole, la bonne gouvernance entre autres bonnes valeurs.
Le Grand parti, dans sa politique met l’éthique au cœur de ses actions, l’homme au centre de tout pour valoriser sa compétence et fait des difficultés des Sénégalais, les siennes, pour apporter les solutions pérennes et aptes à développer notre cher Sénégal que nous aimons tant.

Serigne Thiam
Membre de la Cellule des cadres du Grand Parti.