La France : Appel à la Solidarité pour les Journalistes Palestiniens

Sur les marches de l’Opéra Bastille à Paris, Meriem Laribi, journaliste indépendante et autrice de « Ci-gît l’humanité », a pris la parole pour exprimer sa profonde inquiétude. Son intervention poignante a été relatée par Anadolu, où elle a solennellement dénoncé la situation alarmante des journalistes palestiniens. « Cela fait 18 mois que des confrères à Gaza et au Liban sont systématiquement assassinés, menacés et ciblés avec leurs familles, » a-t-elle déclaré avec gravité.
Laribi a mis en lumière ce qu’elle considère comme une politique délibérée de neutralisation de l’information menée par l’armée israélienne, qui, selon ses observations, va jusqu’à désigner publiquement les journalistes à abattre. « Même après leur mort, ils sont calomniés et étiquetés comme des terroristes, un phénomène inédit », a-t-elle dénoncé.
Elle a insisté sur l’importance symbolique de ces actes, affirmant que les journalistes sur le terrain sont ceux qui « documentent l’apocalypse », filment la réalité et racontent l’indicible dans des conditions extrêmes. Selon ses propos, ces professionnels vivent sous les bombes et partagent le quotidien tragique des civils dont ils relatent la vie en images et mots courageux.
Laribi a exprimé sa déception face au silence persistant de la France, qu’elle juge médiatiquement et diplomatiquement inadéquat, par rapport à la situation désastreuse des journalistes palestiniens. Toutefois, elle note un début de solidarité de la part de certains médias, généralement peu enclins à aborder la problématique de la déshumanisation des Palestiniens.
L’importance des journalistes palestiniens est capitale car, selon elle, « ils sont les seuls à transmettre ce qui se passe à Gaza. » Elle a souligné qu’ils servent de relais vital en rendant visible l’invisible dans une région où la presse internationale ne peut plus se rendre librement.
Laribi a évoqué le chiffre alarmant de 250 journalistes tués à Gaza, qualifiant cela de « massacre de masse » et de « génocide ». Elle a conclu son discours avec un vibrant plaidoyer pour la protection et la reconnaissance des journalistes comme porteurs de vérité, affirmant que c’est précisément cette vérité que l’on cherche à faire taire.
Bon courage. Le monde occidental dit « civilisé » ne veut rien entendre ni voir. Laissons les israéliens massacrer une génération. Les meurtres des jeunes, des femmes et des enfants est une politique d’extermination d’une génération comme cela s’est passé en ex-yougoslavie. Le calendrier de génocide est approuvé par les états-unis et l’europe. Tant que le nombre de morts attendu n’est pas atteint le tuerie peut continuer. La balle se retournera contre tous les complices.
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