Mercredi 13 août, une manifestation a eu lieu place Edmond-Michelet à Paris en hommage à Anas Jamal Al-Sharif et aux autres journalistes tués dans la bande de Gaza. Les organisateurs d’EuroPalestine ont dénoncé « l’assassinat des derniers témoins de Gaza » et appelé à une réaction face aux attaques répétées contre la presse, selon l’agence Anadolu.
Hommage aux journalistes tués à Gaza
Des pancartes à l’effigie d’Anas al-Sharif, tué le 10 août avec cinq autres journalistes lors d’une frappe israélienne sur une tente de presse devant l’hôpital Al-Shifa, étaient visibles. Deux journalistes d’Al Jazeera avaient également été tués près de ce même hôpital lors d’une frappe israélienne.
Bilan des journalistes tués
D’après les Nations unies, au moins 242 journalistes ont été tués par les forces israéliennes à Gaza depuis le début du conflit. Le Comité pour la protection des journalistes précise qu’au moins 184 d’entre eux étaient Palestiniens.
Réactions et appels à la protection des journalistes
Le bureau des droits de l’ONU a qualifié l’attaque du 10 août de « violation grave » du droit international humanitaire. Des organisations de défense de la presse ont demandé des enquêtes indépendantes et une meilleure protection des reporters en zone de guerre.
Cette mobilisation parisienne s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes autour de l’agression israélienne dans la bande de Gaza. Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 61 600 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués par les forces israéliennes depuis octobre 2023.
Des centaines de civils ont également été tués dans des zones de distribution d’aide humanitaire ces derniers mois. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré le mois dernier que Gaza subissait « une mort et une destruction sans précédent » et que « la malnutrition est en forte hausse ».