La « blessure diplomatique » d’Ismail Jakobs : une pratique courante dans la Tanière ?

La « blessure diplomatique » d’Ismail Jakobs : une pratique courante dans la Tanière ?

L’affaire récente concernant Ismail Jakobs, où la Fédération sénégalaise de football a contraint Galatasaray à libérer le joueur pour la sélection malgré sa prétendue blessure, soulève des questions sur des pratiques récurrentes dans le monde du football. Cette situation survient juste avant le match du Sénégal contre le Malawi pour les éliminatoires de la CAN 2025.

Historiquement, des contraintes diplomatiques, souvent sous forme de blessures fictives, ont été utilisées par les clubs pour retenir leurs joueurs. Malgré leur caractère illégal, ces pratiques ne sont pas nouvelles dans la sélection sénégalaise. Les instances du football local ont toujours dû intervenir pour faire respecter les engagements des clubs envers les joueurs internationaux.

Des cas similaires ont été observés par le passé, notamment avec des joueurs comme Jules François Bocandé et Christophe Sagna, qui ont dû user de stratagèmes pour répondre à leurs convocations internationales. Plus récemment, Mamadou Niang et Souleymane Diawara ont été accusés de simuler des blessures pour éviter de jouer avec la sélection.

En 2015, l’affaire Diafra Sakho a marqué les esprits. Déclaré forfait pour la CAN, Sakho a pourtant joué pour West Ham en Coupe d’Angleterre, ce qui a entraîné une enquête de la FIFA et une amende pour le club londonien.

La Fédération sénégalaise a également dû se montrer ferme face à Watford concernant Ismaila Sarr lors de la CAN 2021, rejetant les excuses du club et exigeant la libération du joueur. Cette détermination a été récompensée par la contribution de Sarr au titre continental des Lions.

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