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La Biennale de Dakar s'achève sur une note mémorielle puissante

La quinzième Biennale de Dakar s’est clôturée par une performance inoubliable intitulée « Algorithm ocean, true blood moves », offerte par l’artiste franco-martiniquais Julien Creuzet. Cet événement marquant a eu lieu dans l’ancien palais de justice du Cap Manuel, attirant une foule curieuse et enthousiaste.

Julien Creuzet a conçu cette pièce comme une remise en question des mémoires collectives liées à l’esclavage, renforcée par l’impact des réseaux sociaux modernes. Sept danseurs de l’école Alvin Ailey de New York ont interprété cette création, en scrutant l’influence de plateformes comme TikTok et Instagram.

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Creuzet s’est exprimé sur la capacité de ces gestes communs à raconter une histoire liée à la traite des esclaves et l’immigration forcée. Le tambour traditionnel de Boris Percu a vibré au rythme des mouvements des danseurs.

Accompagnée de la voix envoûtante de la chanteuse haïtienne Malou Beauvoir, la performance a livré un moment de danse hall martiniquais moderne. Creuzet a souligné l’alignement de son œuvre avec le thème central de la biennale de cette année, « The Wake, l’éveil, le sillage ».

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Représentant la France à Venise auparavant, Creuzet a une nouvelle fois capturé l’essence de la mémoire transatlantique. Réalisée aux côtés de la chorégraphe brésilienne Ana Pi, cette prestation a conclu Dak’Art 2024 grâce au soutien de la Hartwig art foundation.

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