La « banque du mensonge » : révélation choc sur une déclaration politique

La « banque du mensonge » : révélation choc sur une déclaration politique

Le capitaine Haddock, fameux personnage des aventures de Tintin, était connu pour ses jurons enflammés. L’un de ses préférés, ‘mille milliards de mille sabords’, trouve son origine dans le vocabulaire naval des siècles passés. Les sabords étaient des ouvertures sur les navires, permettant d’y placer des canons pour le combat. Cette expression vient donc de cette époque où les navires de guerre alignaient des rangées de canons visibles à travers ces sabords.

Récemment, au Sénégal, une déclaration politique a utilisé un chiffre similaire. Un représentant politique a affirmé avoir découvert 1000 milliards de francs CFA sur un compte lié à un ancien dignitaire. Face aux critiques, notamment de spécialistes comme Abdoul Mbaye, l’auteur de cette déclaration a persisté dans ses propos, promettant de redistribuer cette somme en cas de victoire électorale.

Certaines personnalités politiques, comme Aminata Touré, ont tenté de justifier cette somme. Entre 2012 et 2014, elle a occupé plusieurs hautes fonctions, suggérant une connaissance des pratiques financières. La déclaration controversée rappelle les propos autrefois tenus par Ousmane Sonko, chef du parti Pastef, souvent accusé de manipulations et de fausses informations. En 2016, il avait laissé entendre que les ressources pétrolières du Sénégal étaient exploitées en secret, une affirmation démentie par les faits.

Au fil des années, Sonko a utilisé des accusations non prouvées pour attaquer ses adversaires politiques. Toutefois, aucune des enquêtes promises n’a été menée à terme depuis son accession au pouvoir. Son style populiste a souvent été associé au mensonge, un outil qu’il maîtrise selon ses détracteurs. Alors que la campagne électorale bat son plein, de nouvelles déclarations controversées pourraient encore faire surface. Les critiques affirment que le parti de Sonko manque de programmes concrets et se repose sur la manipulation de la vérité.

L’opinion publique reste divisée. Certains continuent à soutenir Sonko malgré les controverses. La question se pose donc de savoir si le problème réside dans le parti Pastef ou dans le choix des électeurs eux-mêmes. Hannah Arendt avait mis en garde contre les dangers de la manipulation de la vérité par le pouvoir. Dans ce contexte turbulent, le débat sur l’avenir politique du pays reste vif.

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