Cinq personnes ont été arrêtées et interrogées au Kenya en lien avec l’attaque de l’université de Garissa par des islamistes shebabs, qui a fait 148 morts jeudi, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur kenyan.

«Nous les soupçonnons d’être des complices des assaillants», a déclaré Mwenda Njoka, porte-parole du ministère de l’Intérieur du pays, précisant qu’il tentait toujours «d’établir des liens» précis avec l’attaque.

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Selon le porte-parole, «deux personnes ont été arrêtées à l’intérieur du complexe de l’Université de Garissa». «L’un est un Tanzanien, nommé Rashid Charles Mberesero, il était caché dans le plafond de l’Université et était en possession de grenades», a-t-il précisé. «Le second est un vigile [qui est soupçonné d’avoir] aidé les assaillants à entrer [] son nom est Osman Ali Dagane, c’est un Kenyan d’ethnie somali.»

Le «présumé assaillant», dont l’arrestation avait été annoncée par le ministre de l’Intérieur kenyan Joseph Nkessery jeudi durant les près de 16 heures de siège à l’université, fait partie des cinq suspects interrogés. Les trois autres, suspectés d’être des «coordinateurs», ont été arrêtés «alors qu’ils tentaient de fuir vers la Somalie».

Les corps de «quatre terroristes», tués dans l’assaut des forces de sécurité, ont également été retrouvés dans l’enceinte de l’université, selon les autorités kényanes. Selon le porte-parole du ministère, «les examens médico-légaux et les investigations sont en cours».

Source : AFP via Afrique 360.com