Kaolack : les enfants orphelins du Sida souffrent d’un déficit d’accompagnement psychosocial

Les enfants infectés orphelins du Sida souffrent d’un’ »déficit d’accompagnement », ont soutenu des acteurs engagés dans la prise en charge de cette catégorie de personnes atteintes du VIH.
« Les enfants orphelins du Sida, c’est-à-dire dire des enfants dont les parents malades du Sida sont décédés, ne bénéficient pas souvent d’un suivi psychosocial de leurs familles respectives », a confié à l’APS le chef du service de pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack (centre), le docteur Papa Birane Mbodj.
Cet entretien s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale des orphelins du Sida, célébrée le 7 mai de chaque année.
« Les enfants vivant avec le VIH dont les parents vivent encore jouissent d’une plus grande attention de la part de ces derniers qui veillent surtout sur le respect de leurs traitements et la prise régulière des médicaments et le respect des rendez-vous à l’hôpital », a souligné le pédiatre.
A contrario, l’entourage des orphelins du Sida s’occupe « très peu du suivi de leurs traitements, n’accorde souvent pas beaucoup d’attention aux souffrances de ces enfants qui ont besoin d’un accompagnement psychosocial », a-t-il déclaré.
Le docteur Mbodj rappelle que les enfants orphelins du Sida ont besoin de « beaucoup d’accompagnement » de leurs proches dans la prise de leurs médicaments.
Ils ont aussi besoin de soutiens, y compris de bonnes volontés, de la communauté « mais surtout d’un appui des partenaires et de l’Etat ». pour leurs analyses par exemple, a ajouté le docteur Mbodj.
« Par conséquent, j’appelle les familles et les proches de ces enfants orphelins du Sida à suivre ces enfants condamnés à prendre des médicaments et antirétroviraux à vie, donc c’est difficile », a-t-il lancé.
Selon lui, la pédiatrie de l’hôpital de Kaolack fait son possible pour assurer l’accompagnement, le suivi dans le traitement des enfants vivant avec le VIH dans la région.
« Ils sont plus d’une trentaine dont certains sont déjà orphelins et d’autres pas encore à se faire suivre régulièrement au sein de la pédiatrie de l’hôpital », a-t-il fait savoir.
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