Juge Dème : « Depuis l’accession de Pastef au pouvoir, les règles du jeu démocratique sont désormais à géométrie variable… »
Ibrahima Hamidou Dème dénonce une continuité des dérives qu’il critiquait sous les précédents régimes, pointant du doigt la gouvernance de Pastef.
Selon lui, la patrimonialisation de l’État et le clientélisme persistent, remettant en cause l’égalité des citoyens devant la loi. Il s’interroge sur la logique qui permet à des individus poursuivis par la justice de devenir des victimes privilégiées et d’être indemnisés sans décision judiciaire.
Texte in extenso :
La patrimonialisation de l’Etat et le clientélisme tant décriés ces dernières années, persistent de plus belle avec la gouvernance Pastef.
La seule appartenance à un parti politique ou le soutien à un homme politique ne devrait pas conférer de privilèges quelconques, lesquels sont de nature à rompre l’égalité des citoyens devant la loi.
En effet, comment comprendre, malgré toutes les insuffisances de la justice, que de prétendus auteurs d’infractions deviennent subitement, et en dehors de toute procédure judiciaire, des victimes privilégiées ?
L’Etat de droit, c’est avant tout, la soumission de l’Etat à la loi. Or, aucune loi, aucune jurisprudence ni même aucune logique, ne peut justifier que des personnes poursuivies par la justice, bénéficient de la qualité de victimes et soient indemnisées sans décision judiciaire.
Depuis l’accession de Pastef au pouvoir, les règles du jeu démocratique sont désormais à géométrie variable, mises au service d’un parti et de son chef qui se permettent tous les excès et à qui on semble tolérer tout. La démocratie et l’Etat de droit sont-ils encore en péril ?
IHD
Ce sont des femmes et des hommes qui sont recrutés pour défendre les intérêts du pouvoir ou de l’ordre établi. Ils écument les plateaux de télévision, les studios de radios, remplissent les colonnes des journaux ou gèrent un groupe ou un organe de presse. Ils ne le font pas par générosité, encore moins par conviction, mais juste pour la pitance. Le mensonge et la calomnie sont leurs seules armes pour manipuler l’opinion. Ils s’attaquent à tous ceux qui prônent un changement aux antipodes des logiques d’accaparement du «Système», c’est-à-dire de l’ordre social. Ousmane Sonko, l’opposant charismatique, est leur cible privilégiée. Serge Halimi les désigne par le nom de «chiens de garde». Coup de gueule !
Pour ces femmes et ces hommes, il suffit de griffonner sur un papier journal, mener des débats très orientés sur les plateaux de Télévision ou studios de radio, ou de mettre à la «Une» une information sur commande…
BM
Ex-Juge Dème Dème qui faisait son malin, le TAS de derme, Abdou Mbeuw Mbeuw, Talla avec les marteaux de Wade comme Régal…Thierno BooKoul, décidément y a plus de lumière à Thiès depuis…un certain Idy Maaka Baaka. Ablaye Seck…Thiès tamit…