Moustapha Dimé, » Jakartaman » a été tué et calciné par ses amis à Mbodjéne. Arrêtés et déférés par les éléments de la police de Tivaouane, mercredi 19 juin, M. Sy et E. Dione ont été placés sous mandat de dépôt le même jour par le juge d’instruction chargé de leur dossier. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, assassinat avec actes de barbarie et blanchiment de capitaux.
Le premier a avoué avoir tué Moustapha Dimé, son ami de «Jakartaman» de 18 ans dont le corps sans vie a été retrouvé calciné dans un champ à Mbodjène, mardi dernier. Il est inculpé pour association de malfaiteurs, assassinat avec actes de barbarie et blanchiment de capitaux.
E. Dione est poursuivi également pour association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux, mais aussi pour détention de chanvre indien et recel. Ce tôlier établi à Nguékhokh a reconnu être l’acheteur de la moto de Moustapha Dimé. Et lors de son arrestation, les policiers l’ont trouvé en possession de chanvre indien.
Une troisième personne est tombé dans les filets des policiers de Tivaouane dans la même enquête : W. Dione. Mais plus chanceux que ses deux co-inculpés, ce dernier bénéficie d’une liberté provisoire. Son implication dans l’affaire a été jugée minime par le juge, d’après L’Observateur. Son «seul» tort est d’avoir racheté auprès de E. Dione la moto de Dimé, précise Les Échos, qui a rejoué, dans son édition de ce jeudi, le film de l’arrestation des trois mis en cause.